Le dossier impliquant l’ancien Premier ministre Ibrahima Kassory Fofana a de nouveau été évoqué ce lundi 09 décembre 2024 devant la Cour de répression des infractions économiques et financières (CRIEF).
Au cours de l’audience, il a été question de l’interrogatoire des médecins ayant réalisé la contre-expertise médicale précédemment ordonnée par la Cour à l’effet de l’éclairer sur les termes des recommandations consignées dans leur rapport. Tour à tour, Dr Denis Bernard Raich, Pr Lansana Fodé Camara et Dr Mamadou Sarifou Diallo ont rappelé avoir fait la contre-expertise médicale comme elle a été ordonnée par la Cour.
Ils ont expliqué avoir trouvé un patient conscient et lucide, mais qui n’est pas parvenu à s’asseoir à cause des douleurs lors des examens. Devant les magistrats, les contre-experts ont martelé la nécessité de faire des investigations complémentaires dans un centre spécialisé pour poser le véritable diagnostic.
Ils n’ont pas été en mesure d’indiquer ce centre spécialisé ni en Guinée ni à l’étranger. Les trois ont simplement dit qu’ils ne disposent pas de plateau technique à Donka pour répondre à cette question. Ils ont ajouté qu’ils ne connaissent pas non plus si ce centre spécialisé existe en Guinée ou pas.
La cour va finalement se transporter à nouveau au chevet de l’ancien Premier ministre Ibrahima Kassory Fofana ou d’ailleurs à la clinique pour l’attendre contradictoirement ce mardi et a renvoyé l’audience au 11 décembre 2024. Une autre question à été soulevée dans la foulée, elle concerne le souci de l’intimité de l’accusé. La presse doit-elle prendre part à cette éventuelle audience ? Là-dessus, le président n’a pas tranché. Il verra après, l’opportunité de tenir les médias à l’écart si et seulement si sa présence entraverait l’intimité du prévenu.
Mohamed Junior Diallo