Alors qu’on s’avance vers la célébration des fêtes de fin d’année, tout semble réuni pour allonger la liste de jeunes filles qui perdent leur virginité. C’est du moins, l’avis d’un consultant qui s’est intéressé au sujet. Il travaille depuis plusieurs année et parvient aujourd’hui à des conclusions regrettables.
Le consultant matrimonial Alsény Siby révèle une statistique aussi surprenante qu’intervenant sur un échantillon de 1500 jeunes filles âgées de 18 à 25 ans, 35 %.
« De façon global, j’ai consulté 1500 jeunes filles. Mais, croyez-moi que pour la seule nuit du 31 Décembre il y’a plus de 90% de garantie par rapport aux sexes. C’est la nuit la plus sexuelle en République de Guinée », a-t-il expliqué
Depuis sa position dans la préfecture de Siguiri, le coach matrimonial ajoute que ce phénomène observé lors des festivités du Nouvel An, met en lumière des comportements sexuels influencés par divers facteurs sociaux et culturels.
« Notre pays aujourd’hui, nous sommes en retard par rapport aux enseignements sexuels. Et d’ailleurs, la plupart des enfants d’aujourd’hui prennent leur curiosité sur les réseaux sociaux et les différentes plate-formes qui produisent des films pour adultes ou auprès des amies. Le fait aussi que les parents ne sont plus très impliqués dans l’éducation de leurs enfants, et même dans nos milieux scientifiques, pour le fait qu’il n’y a pas un programme national lié à l’éducation sexuelle qui puisse faire comprendre à tout le monde que le corps en a besoin. Personne n’en parle et elles sont abandonnées à la merci de la nature. C’est pourquoi tout le monde abuse elles », a indiqué Alsény Siby
Pourtant en novembre 2019, la Guinée s’était engagée devant la communauté internationale, de renforcer les droits sexuels et reproductifs des adolescents et des jeunes, particulièrement les jeunes filles.
Mohamed Junior Diallo