Nous vous l’annoncions dans un précédent article, l’ancien président de la neuvième législature, Amadou Damaro Camara a été réintégré à la maison centrale ce vendredi. C’est une instruction du procureur spécial près la Cour de Répression des Infractions Économiques et Financières (CRIEF), qui a déclaré que et lui et Kassory, sont des prisonniers, donc leur place, c’est en prison. Ceci, après plusieurs mois d’hospitalisation à l’hôpital Sino-guinéen.
Une décision que son avocat, Me Santiba Kouyaté regrette pour le fait que cela pourrait lui être fatal vu son état de grave.
« Son retour à la maison centrale peut lui être fatal compte tenu de son état de santé de plus en plus dégradant. S’il contracte encore des maladies d’origines carcérales, imaginez la suite. Donc franchement son retour à la maison centrale nous inquiète à plus d’un titre. C’est vraiment inquiétant », a-t-il regretté.
Me Kouyaté appelle les autorités judiciaires au sens de responsabilité en le permettant de poursuivre ses soins à l’hôpital
« La justice ne doit pas être un mouroir. La justice doit montrer son visage humain. Retourner Monsieur Damaro à l’état actuel à la maison centrale, si on ne fait pas attention, le trop tard finira par jouer son rôle, alors que tel n’est pas l’objectif assigné à la justice. Alors, l’appel que j’ai à lancer une fois encore aux autorités, c’est de bien vouloir accepter que M. Damaro continue ses soins à l’hôpital ».
Comme Amadou Damaro Camara, l’ancien premier ministre, Ibrahima Kassory Fofana aussi est visé par la même décision du procureur spécial Aly Touré, alors que le dernier avait déjà bénéficié d’une autorisation de suivre ses soins dans un centre hospitalier approprié.
MJD