Alors qu’une frange des acteurs politiques se projette sur le 31 décembre 2025 pour la fin de la transition, les autorités de la transition, elles, planifient plutôt les progrès notamment pour 2025. Pour cela, la stabilité, la paix et la cohésion sociale passent au premier plan.
Lors d’une rencontre ce lundi avec le Comité permanent du suivi des résolutions issues du cadre de dialogue inter-guinéens et quelques acteurs politiques, le premier ministre a indiqué que l’année 2025 sera une année cruciale pour l’avenir de la Guinée qui traverse une période transitoire. Et pour mieux l’affronter. Pendant ces échanges, Amadou Oury Bah a sollicité l’implication de tous les acteurs de la transition notamment, les acteurs politiques pour s’entendre sur des diversités afin d’éviter l’instabilité dans le pays en 2025.
« J’ai tenu à vous rencontrer parce que l’année se termine et il faut qu’on se projette dans les perspectives. L’année 2025 c’est une année extrêmement cruciale pour l’avenir de ce pays, pour sa stabilisation, pour la durée du processus qui va émerger pour des décennies et des décennies », a-t-il déclaré.
Pour éviter l’instabilité dans le pays, le Chef du gouvernement a lancé une invite aux principaux acteurs de la transition à se retrouver autour de la table pour discuter des divergences.
« Il faudrait qu’à ce niveau-là, que nous allions tous avec un socle minimum, commun, sur lequel on peut bâtir des approches et qui permettent de faire entendre des diversités politique et des sensibilités sans que ce soit dans une logique d’animosité ou de je ne sais pas quoi d’autre. C’est ça qui montrera que la société guinéenne est mature pour la suite », a-t-il lancé.
Cette sortie du Premier ministre intervient dans un contexte où le ton monte entre les autorités de la transition et les forces vives de Guinée.
Aliou Diallo