Alors que, pour ce Nouvel An, certains concentrent leurs prières sur la fin de la transition à la date convenue, d’autres, plus pragmatiques et réalistes, implorent le Tout-Puissant pour une cause plus urgente : la libération des prisonniers politiques, notamment ceux du RPG/Arc-en-ciel, de l’administrateur civil Saadou Nimaga, du journaliste Habib Marouane Camara, et bien d’autres encore, comme l’activiste des réseaux sociaux, Ousmane Gnelloy Diallo — disparu depuis au moins un mois et demi — dont curieusement personne n’en parle, surtout pas les acteurs politiques, ni la société civile, dans leurs revendications.
Ces requêtes sont un cri d’espoir de voir ces détenus recouvrer leur liberté — ou contribuer à faire la lumière sur certaines disparitions — afin de débuter l’année 2025 entourés de leurs proches, retrouvant ainsi la chaleur et le réconfort de leurs familles après de longues semaines, des mois, voire des années de séparation.
Ce double appel, entre attentes politiques et aspirations humaines, est caractéristique une fois de plus des défis profonds auxquels la société guinéenne est confrontée en cette période de transition. Toutefois, la réponse à cet appel, en particulier celui concernant la libération des détenus, repose entre les mains du CNRD et du Général Mamadi Doumbouya. Puissent-ils écouter cet appel, non seulement pour apaiser les familles concernées, mais aussi pour favoriser la paix et amorcer une véritable réconciliation nationale en Guinée.
Bonne et heureuse année 2025 !
PS : sur les images de gauche à droite : Saadou Nimaga, Habib Marouane Camara, Ousmane Gnelloy Diallo, Dr Mohamed Diané, Kassory Fofana, Amadou Damaro Camara et Ibrahima Kourouma, tous du RPG/Arc-en-ciel…
Abdoulaye Sankara, Journaliste