Empêché de quitter le territoire national à la frontière entre la Guinée et la Sierra-Leone sans motif valable puis mis aux arrêts et conduit à Conakry dans les locaux du haut-commandement de la gendarmerie nationale avec deux compagnons, Aliou Bah est finalement poursuivi pour offense au chef de l’État.
Dans un communiqué du parti MoDel, il a été mentionné que « dans la nuit du jeudi au vendredi 27 décembre 2024, il a été soumis à une « audition d’une durée de près de cinq heures au sein du haut commandement de la Gendarmerie ».
Un « interrogatoire des enquêteurs auxquels il a fourni des explications qui sont loin d’être constitutive d’une quelconque infraction », selon sa défense.
Après plus de quatre heures d’interrogatoire, on apprend que Monsieur Bah a été placé en garde à vue. « Malgré des conditions de détention en garde à vue que nous jugeons déplorables, le président Aliou Bah demeure serein et confiant. Son engagement en faveur de la justice et de la vérité reste intact et inébranlable » ajoute son parti qui précise que ses deux compagnons ont été libérés.
Son avocat reste formel : « M. Bah est un réel un prisonnier de ses opinions. Son seul crime se résume en critiques envers l’État face à la recrudescence des phénomènes de Kidnapping et de disparition forcée », a confié ce vendredi Me Pépé Antoine Lama.
In fine, son avocat, Me Lama indique chez Mosaiqueguinee, que le président du MoDeL pourrait certainement être déféré ce jour devant un parquet de Conakry.
« Le parti reste pleinement mobilisé et réitère son appel à une solidarité pacifique et à un soutien massif en cette période critique », appelle le Model
Nous y reviendrons