DÉCLARATION DES FORCES VIVES DE GUINÉE (FVG)
Les Forces Vives de Guinée s’indignent et protestent vigoureusement contre la
condamnation, ce mardi 7 janvier, de M. Aliou Bah, Président du Model, à deux ans de
prison ferme par le tribunal de première instance de Kaloum.
Cette condamnation arbitraire est une illustration éloquente de la trahison par la junte militaire de son engagement de faire du droit et de la justice la boussole de sa gouvernance.
La junte prouve encore une fois qu’elle n’a pour boussole que sa volonté de confisquer le pouvoir et comme moyen la négation du droit et l’usage abusif de la force et de la violence.
En condamnant un citoyen innocent à deux ans de prison ferme pour avoir exercé son droit
légitime de critiquer les dérives d’un pouvoir illégitime et liberticide, le CNRD révèle son
vrai visage : celui d’un régime autoritaire, allergique à la vérité et incapable de tolérer la
moindre critique.
Cette décision scandaleuse marque une tentative désespérée d’étouffer la liberté d’expression et
d’intimider tous ceux qui osent dénoncer les abus et l’hypocrisie d’un pouvoir qui se nourrit de
mensonges et de persécutions.
Les Forces Vives de Guinée condamnent avec la plus grande fermeté cette décision de justice
abjecte qui piétine les droits et libertés des citoyens et érige l’injustice et l’arbitraire comme
mode de gouvernance.
Les Forces Vives de Guinée exigent la libération immédiate et sans conditions d’Aliou Bah, injustement condamné, et appellent toutes les Forces Vives de la Nation à se mobiliser pour exiger sa libération et la communauté internationale à dénoncer et à sanctionner cette dérive autoritaire de la junte.
L’histoire jugera sévèrement ceux qui, au lieu de respecter leurs engagements et les lois de la
République, préfèrent gouverner par la peur et l’oppression. Que la junte de Mamadi Doumbouya sache une chose : aucune prison ne saurait enfermer la vérité, et aucune intimidation ne saurait faire taire la voix du peuple.
Seule la lutte libère.
Ensemble, unis et solidaires, nous vaincrons.
Conakry, le 7 janvier 2025
Les Forces Vives de Guinée (FVG)