Voilà trois bonnes années que le CNRD s’est emparé du pouvoir avec la promesse de redresser la situation du pays. Trois ans après, le jugement reste mitigé quant à l’amélioration des conditions de vie des guinéens. Si certains applaudissent des progrès significatifs, d’autres restent encore dans la protestation contre la vie chère. Ils soutiennent d’ailleurs que la junte n’a pas un bon bilan. Interrogé, le ministre des transports manque pas d’éléments pour exposer les améliorations sous la gouvernance Mamadi Doumbouya.
« Beaucoup de chose ont connu des améliorations substantielles, du pouvoir d’achat, de l’offre d’emplois, de la prise en charge sociale, parce que les salariés guinéens ont une prise en charge de plus de 70% des coûts de soins. C’est quelque chose de nouveau. Il y a une augmentation considérable des revenus. D’ailleurs à l’occasion du discours de l’an, le chef de l’Etat a annoncé l’augmentation de 30% du traitement indiciaire des fonctionnaires. Il faut profiter des investissements importants qui arrivent dans le pays pour que les populations puissent bénéficier des développements économiques et des investissements nouveaux qui arrivent », s’est défendu Ousmane Gaoual Diallo.
Alors qu’à l’intérieur et à l’extérieur, la junte était attendue à la fin d’année 2024 pour l’organisation des élections, c’est une nouvelle annonce qui a été faite par le chef de l’Etat à l’occasion de son adresse à la nation, sans aussi être précis sur les calendriers.
« En tous les cas, l’exigence du chef de l’Etat est de faire en sorte que le référendum ait lieu avant la fin du premier semestre. Dans les prochains jours, je pense que le ministre de l’administration du territoire devrait nous donner un calendrier précis. Donc il ne reste plus qu’à élaborer un fichier électoral et à aller à ce référendum qui est attendu pour le retour à l’ordre constitutionnel. Le référendum avant le 30 juin. Au mois de mais probablement. Les élections générales qui devraient suivre, je pense, les élections législatives ne pourraient peut-être intervenir qu’au début du 4ème trimestre, au mois d’octobre parce qu’on a une longue période pluvieuse qui n’est pas propice à l’organisation des élections. Je pense qu’il faut compter à partir de septembre-octobre pour les élections suivantes », a aussi parsemé le ministre porte-parole du gouvernement, Ousmane Gaoaual Diallo chez RFI.
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