De plus en plus d’anciens dignitaires, tout régime confondu, passeront devant la CRIE. A la suite de la cohorte Ousmane Kaba et cie, c’est l’ancien gouverneur de la Banque Centrale de Guinée, Ibrahima Chérif Bah qui est aussi attendu le 3 mars prochain devant la chambre de jugement de la Cour de Répression des Infractions Économiques et Financières. C’est à cette date que le juge Yaghouba Conté a renvoyé l’affaire après l’avoir évoqué et après avoir constaté l’absence du prévenu ce lundi 20 janvier 2025.
Le renvoi à cette date bien longue a été sollicité par l’avocat de la défense. C’est pour permettre à son client de revenir de l’étranger où il est en train de se faire traiter pour être entendu.
Pour l’avocat de la partie civile, Me Pépé Antoine Lamah, il a affirmé que Ibrahima Chérif ne rentrera pas au pays à cause de cette affaire. C’est pourquoi il a sollicité le renvoi de l’affaire au mercredi pour les réquisitions et plaidoiries, sans l’obtenir
Le vice-président de l’UFDG, est poursuivi par l’État guinéen pour des faits de ‘’détournement de deniers publics, de corruption d’agents publics, d’enrichissement illicite, de blanchiment de capitaux, d’abus de fonction, de vol et complicité portant sur un montant de 10 millions de dollars américains’’, selon l’avocat de la partie civile.
Il faut rappeler que Cherif Bah fait partie de la dizaine de cadres du parti de Cellou Dalein Diallo avaient aussi été poursuivis en 2020 par le régime d’Alpha Condé pour « fabrication et détention d’armes de guerre et atteintes aux intérêts fondamentaux de la nation« .
MJD