John Dramani Mahama qui est revenu au pouvoir en décembre dernier huit ans après avoir perdu les élections face à Nana Akufo-Addo, vient de sacrifier à la déclaration de patrimoine auprès du vérificateur général.
Le chef de l’État ghanéen, John Dramani Mahama, a annoncé avoir remis publiquement ce mardi sa déclaration de patrimoine au vérificateur général, une démarche obligatoire qu’il entend ériger en symbole de son engagement pour la transparence et la prévention de la corruption.
Conformément à l’article 286 de la Constitution de 1992 et à la loi de 1998 sur les titulaires de charges publiques, le président a soumis ses formulaires de déclaration de patrimoine au vérificateur général. Cette remise s’est faite de manière publique, une démarche inhabituelle visant à « promouvoir l’ouverture et la transparence » dans ce processus.
Mahama, de retour au pouvoir huit ans après sa défaite face à Nana Akufo-Addo, a souligné que si la répression de la corruption est louable, il est plus efficace de la prévenir. Pour lui, la déclaration de patrimoine, lorsqu’elle est « correctement élaborée et appliquée », peut constituer un outil durable de lutte contre ce fléau.
À travers ce geste, il entend également envoyer « un signal sans équivoque » à tous les titulaires de charges publiques, en particulier ceux qu’il a nommés, sur l’importance qu’il accorde à cette obligation et sur son attente d’un « respect total » de leur part.
AC/Sf/APA