La question contre l’ordonnance de non-lieu, de mainlevée de saisie conservatoire, de restitution de biens et mainlevée d’interdiction de sortie du territoire national de Kabinet Sylla et les entités Djoma était en débat ce Mardi, 25 février 2025, devant la Chambre spéciale de contrôle de l’instruction de la Cour de répression des infractions économiques et financières (CRIEF).
L’ancien intendant du régime Condé est inculpé pour des faits de corruptions dans le secteur privé, détournement de deniers publics, faux et usage de faux en écriture publique, vol en bande organisée, recel de fonds publics, enrichissement illicite, concussion, abus d’autorité, blanchiment de capitaux et complicité. Dès l’entame, Me Lanciné Sylla, un des avocats de Kabinet Sylla a sollicité à la cour un renvoie à trois semaines pour lui permettre de prendre connaissance du mémoire formulé par les avocats de l’agent judiciaire.
Me Pépé Antoine Lamah ne s’opposera pas à la demande formulée par son confrère mais trouve que le renvoi à trois semaines est exagéré. Le parquet spécial ne devait pas avoir lieu, à partir du moment où la défense maîtrise mieux ce dossier pour répondre aux répliques de la partie civile. Il sollicite le renvoi soit à jeudi ou à vendredi prochain.
La cour dirigée par le président Lanciné Cissé, nouvellement composée suite à l’arrêt en date du 21 janvier 2025 de la première chambre pénale de la cour suprême a renvoyé l’affaire au 11 mars 2025 pour la comparution de l’ex intendant Kabinet Sylla en détention à la maison centrale de Conakry et les entités Djomas via son représentant légale Fatouma Diakité.
MJD