Dans la journée de ce jeudi 20 mars 2025, un crime odieux a plongé la ville et même delà, dans un émoi total. En cause, un homme Bangaly Traoré, chauffeur de son état, marié à deux femmes, a mortellement poignardé une jeune maman de 6 enfants, qui serait son ‘’amante’’ et qu’il prétendrait épouser comme troisième, puisqu’il en a déjà deux sous son toit.
Dans une explications à un médecin gendarme depuis son lit d’hôpital au camp Soundiata Keita de Kankan, où il été admis d’urgence, puisqu’il semblerait qu’il avait absorbé un liquide qui serait du poison pour mettre fin à sa vie après son crime crapuleux, Bangaly Traoré révèle que cette affaire dure depuis plusieurs années et qu’ à deux fois au moins, son affaire a été porté devant les autorités judiciaires et de gendarmerie, une information confirmée par le médecin gendarme dont ont entend la voix acquiescer les déclarations dans une vidéo devenu virale sur les réseaux sociaux.
Sans gêne ni regret, le sieur Traoré narre fidèlement les faits qui remonterait d’ailleurs à l’époque de Charles Wright dans la région. A deux reprises, selon ses explications, il a tenté de ‘’découper’’ dame Adama Konaté par crise de jalousie. « Je l’aime trop. Je suis marié à deux femmes, mais je l’aime plus que mes deux épouses à la maison. Mon amour pour elle, est trop, je n’arrive pas me contrôler… », a-t-il révélé sous perfusion.
Il y a dix ans en arrière, Bangaly Traoré, selon ses dires, a tenté pour une première fois de ‘’décapiter’’ une de ses épouses, puisque les deux vivraient maritalement. Il explique ses tentatives avec la première. « … un moment donné, j’ai constaté qu’avec la ‘’fille’’, on ne s’entendait pas. Moindre dispute, ma femme ne dormait plus chez moi, elle partait dormir chez ma marâtre. Un jour, j’ai acheté une machette que j’ai envoyé à la maison. La nuit, vers 2h du matin, c’était un mois de ramadan. Alors que tous le monde était parti à la mosquée pour les prières nocturnes, j’ai tenté de la tuer cette nuit-là, mais comme elle a soupçonné, elle a sorti la machette pour la cacher. Un autre jour, j’ai acheté un couteau, mais cette fois-ci, avec des mangues. Puisqu’elle me connait, elle a pris encore ce couteau et je lui ai dit que c’était pour éplucher mes mangues, mais elle a réussi à cacher encore ce couteau en épluchant elle-même, mes mangues », a-t-il rappelé.
Rongé par la jalousie nourrie par un ‘’amour’’ fou, le sieur Traoré ne renonce pas à son projet. Ce jour -à, il tente un autre coup avec un autre outil. « …Puisque je suis chauffeur, j’avais un tourne-vice que j’ai pris, je voulais la tuer, j’ai sorti mon tourne-vice pour la percer, elle a tapé ma main, le tourne-vice est tombé… J’ai attrapé son œil que je voulais écraser, mais elle a réussi à s’enfuir. A l’époque, Charles Wright était, on est allé à la justice pour en parler. Charles Wright m’a demandé avec le juge d’instruction, je lui expliqué les faits. Puisque la fille me rendait visite là-bas, ils ont mené leur enquête pour se rendre à l’évidence de ce que je leur ai dit. Ils m’ont libéré. En ce moment, je m’étais percé moi-même à l’aide d’une tranche de miroir. Les gens ont même pensé que j’allais mourir. Mais heureusement, je me suis en sorti indemne », a laissé entendre Bangaly Traoré.
Pour ce cas qui est celui de celle qui en est malheureusement décédée, Adama Konaté, Bangaly Traoré parle d’amour ‘’excessif’’ qu’il ressentirait pour elle. « D’abord, l’homme qui voulait l’épouser, avait sorti les colas, le mariage devait être scellé tabaski de l’année dernière. Trois jours après la fête, elle devait se marier, mais elle a refusé ce mariage en alléguant que c’est qu’elle aimait. Elle m’a dit «’’Traoré, si tu ne m’épouses pas, je ne sais pas à qui me marier, c’est toi je veux’’ », a-t-il indiqué. Preuve que la fille aussi l’aimait bien, « même si je la grondais un peu, elle prenait peur. C’était une grande commerçante. Elle me donnait de l’argent jusqu’à un à deux millions », a-t-il relaté.
Bangaly Traoré, selon ses mots, était hypnotisé par une femme mère de six enfants
Tout se passait pourtant bien entre les deux amoureux qui entretenaient des relations extra-conjugales, malgré quelques petites escapades « Elle était à tous mes rendez-vous, tout le quartier la connaissait derrière moi. Un jour, elle avait dormi et passé la journée chez moi. Quand je l’ai raccompagné chez elle, ses enfants ont brisé mes vitres. On a été à la gendarmerie, ses enfants n’ont pas eu raison, elle a été obligée de payer deux millions ce jours-là. Moi je n’ai pas réclamé de réparation. Sa famille a même sommé la fille de me quitter, mais elle ne l’a pas fait. On continuait à se voir sans problème. Même quand elle voyageait sur Siguiri, je partais la chercher on revenait. Tout se passait bien entre elle et mes deux épouses », a-t-il expliqué.
L’acte qui a conduit à l’irréparable ce jeudi 20 mars 2025.
« Maintenant c’était l’autre nuit, je l’ai plusieurs fois appelée sans succès. J’ai juste perdu mon téléphone (sur le lieu du crime), sinon j’ai tous ses vocaux et ses images dans ce téléphone. La nuit du vendredi, on s’est appelé, on a bien causé, elle a même fait de bénédictions pour moi, c’était après la rupture du jeûne. Maintenant le matin, je l’ai appelée, elle n’a pas répondu, alors que je le lui avais déjà dit que parfois tu provoques des histoires à des moments où tout va bien entre nous. Arrête ça, je t’aime trop. J’ai deux épouses, elle m’a dit de m’intéresser à mes femmes (….) J’ai même une femme plus jeune qu’elle et très belle, mais elle qui a six enfants me plaisait plus que toutes. Je l’aime au point que lorsque nous sommes en froid, je peux faire deux à trois jours sans manger. Je ne comprends absolument rien, je ne peux même pas travailler quand elle ne répond pas à mes appels. C’est ainsi j’ai demandé à ma petite sœur de l’appeler pour savoir ce qui n’allait pas avec elle (Adama Konaté).
DAMOCA