Comme nous l’annoncions dans un précédent article ce lundi, un sit-in de femmes a eu lieu dans la matinée pour réclamer le paiement de deux ans d’arriérés de loyers à Me Dînah Sampil. Cependant, l’avocat a vivement réagi, affirmant que ces accusations sont infondées.
« La vérité est que c’est faux. Moi, je suis en avance jusqu’au mois de juillet, juin plutôt. J’ai payé de janvier à juin« , a-t-il déclaré, rejetant catégoriquement les allégations portées contre lui.
Me Sampil a également souligné que la personne à l’origine des protestations n’a plus autorité pour gérer les fonds en question. « Ce n’est pas elle qui est l’administrateur. Ce n’est pas elle qui s’occupe de là-bas. C’est parce qu’on lui a retiré la gestion pour mauvaise gestion qu’elle n’est pas contente », a-t-il expliqué.
Interrogé sur la méthode employée par les manifestants, l’avocat s’est montré sceptique : « Si c’est vrai ce qu’elle disait, pourquoi elle ne vient pas à la justice ? Pour penser que c’est la manière par laquelle il fallait passer ? »
Me Sampil a par ailleurs affirmé sa confiance dans les institutions pour trancher le différend. « Moi je suis là au parquet. Le parquet va aller ouvrir. Moi je ne me fais pas justice. J’attends. Il y a les autorités chargées de ça qui vont s’en occuper. »
L’affaire suit désormais son cours juridique, tandis que les parties concernées attendent une résolution légale.
MJD