Aliou Bah a rappelé avoir été sollicité par les autorités de la transition après le 5 septembre, mais dit avoir décliné l’offre en leur disant à l’époque. « Je suis un homme politique. Mon rôle n’est pas de négocier des postes, mais de me présenter devant le peuple. Mon engagement, ce n’est pas de négocier des postes. Alors organisez les élections, je vais compétir. Je veux être élu par le peuple. », a-t-il déclaré.
Le prévenu a expliqué que son refus de changer de position lui vaut aujourd’hui des poursuites. « Ce qui plaisait au début est devenu gênant. Rester droit, c’est ma seule « faute ». » Il nie toute diffamation et exige des preuves : « Aucun élément ne montre que j’ai insulté qui que ce soit. »
L’écrivain, auteur de deux livres primés, s’est interrogé sur le message envoyé aux jeunes Guinéens. « On emprisonne un homme comme moi, respecté, tandis que des opportunistes sont célébrés. Est-ce cela l’exemple à suivre ? »
Son discours a marqué l’audience, relançant le débat sur la liberté d’expression en Guinée
MJD