Dès l’entame, le prévenu Aliou Bah a été invité à la barre pour décliner son identité et dire si oui ou non, il reconnait les faits d’offense et de diffamation contre le chef de l’Etat par le biais d’un système informatique. C’est à la suite de cette introduction que parole sera donnée à ses avocats.
Avant tout développement, les conseils du président du MoDeL ont tenu à avoir des éclairages sur ce qu’ils considèrent comme irrégularité sur le rôle d’audience. Il s’agit de la constitution de la partie civile. Au sujet, la défense a questionné sur les éléments du dossier pour savoir si le chef de l’Etat est bien partie civile en appel, selon des articles 486 et suivants du code de procédure pénale qui expliquent les conditions dans lesquelles une personne peut se constituer partie civile dans un procès.
En réaction, le ministère public a reconnu qu’il n’y a pas de partie civile dans le dossier. Mais toutefois, il a précisé que cela n’empêche pas son parquet d’engager une poursuite pénale contre un agent pénal une fois qu’il estime que le chef de l’État est offensé.
Le dernier mot est revenu à la présidente de la cour de décider de la poursuite de l’audience.
Nous y reviendrons !
Moussa SIDIBE depuis la CAC