La récente controverse concernant la métaphore des « 14 km de documents Simandou » a paradoxalement mis en lumière l’immense intérêt et les attentes légitimes de la population guinéenne à l’égard du projet Simandou. Cette prise de parole du Ministre Directeur de Cabinet à la Présidence, Djiba Diakité, a servi de baptême du feu, révélant un besoin criant (de la majorité de nos compatriotes) de communication claire et accessible sur le projet SIMANDOU.
Que l’on soit « Simandouphile ou Simandouiste[1] » ou encore « Simandouphobe[2] », une chose est indéniable : l’inertie de plus de 60 ans contraste violemment avec le pragmatisme patriotique insufflé par l’équipe du Comité Stratégique du Projet Simandou, dirigé par le jeune Ministre, Monsieur Djiba DIAKITE, sous le leadership éclairé du Président de la République, le Général des Armées Mamadi Doumbouya.
Simandou : Du rêve à la réalité sous le CNRD
Si Simandou a longtemps été un rêve lointain, le CNRD, sous la direction du Général Doumbouya, lui donne corps, âme et esprit. Les faits parlent d’eux-mêmes comme indiqué dans ce tableau à titre illustratif :
Description de l’activité | Prévu | Pendant plus
de 60 ans |
Réalisé sous le CNRD
(3ans7mois) |
Finalisation des accords financiers et relance du projet | Exploitation du gisement de fer de Simandou et construction des infrastructures (chemin de fer, port) | Tentatives infructueuses, blocages politiques et financiers. | Relance effective du projet : Finalisation des accords avec Winning Consortium Simandou et Rio Tinto Simfer. Création de la Compagnie du TransGuinéen (CTG) avec participation de l’État guinéen à 15 %. |
Construction des infrastructures | Construction d’un chemin de fer de plus de 650 km et d’un port en eaux profondes. | Études préliminaires, mais pas de construction effective. | Avancées significatives en peu de temps : Réalisation des travaux de construction du chemin de fer et du port. Atteinte de 40 à 50 % d’achèvement pour certains travaux. |
Gouvernance et contenu local | Implication de l’État guinéen dans la gouvernance du projet et maximisation des retombées économiques pour les entreprises locales. | Absence de participation significative de l’État dans la gouvernance. Faibles retombées pour l’économie locale. | Renforcement de la souveraineté et de l’impact économique local : Nomination d’un président guinéen à la tête du conseil d’administration de la CTG et d’un directeur général adjoint guinéen. Mise en place d’un plan de contenu local. |
Transformation économique et diversification | Utilisation des revenus de Simandou pour stimuler d’autres secteurs stratégiques (agriculture, éducation, infrastructures, etc.). | Dépendance aux revenus miniers, faible diversification économique. | Vers une économie plus diversifiée et durable dans le cadre de la vision SIMANDOU2040 : Intégration du projet Branding Guinée pour promouvoir le pays comme destination économique et touristique. Allocation d’une partie des revenus à un fonds souverain pour financer des projets stratégiques. |
Respect des normes environnementales et sociales | Exploitation minière responsable et durable, respect des normes ESG. | Prise en compte limitée des aspects environnementaux et sociaux. | Engagement en faveur du développement durable : Intégration des normes ESG dans le projet. |
Recommandations pour une communication transparente et efficace
Toutefois, face à l’attente légitime d’informations de la part de la population, il est impératif de renforcer la communication autour du projet Simandou. Voici quelques recommandations clés :
- Présence officielle sur les réseaux sociaux : Création et animation de pages officielles du projet Simandou sur l’ensemble des plateformes sociales (Facebook, LinkedIn, Twitter, etc.) pour diffuser des informations fiables et engageantes sur le projet et les réalisations clés.
- Fiches pratiques : Elaboration de fiches synthétiques et accessibles présentant les informations essentielles du projet (objectifs, impacts, calendrier, acteurs clés, etc.).
- Transparence documentaire : Mise à disposition d’un tableau de synthèse de l’ensemble des documents relatifs au projet, avec indication du nombre de pages et de leur nature (documents préparatoires, accords finaux, études d’impact, etc.).
- Suivi des indicateurs clés : Communication régulière des indicateurs clés de réalisation du projet (avancement des travaux, création d’emplois, retombées économiques, respect des engagements environnementaux, etc.).
- Visites de terrain et reportages : Organisation de visites de terrain pour les journalistes, les représentants de la société civile et les populations locales, afin de leur permettre de constater les avancées concrètes du projet. Production de reportages et de vidéos mettant en valeur les aspects positifs du projet et les témoignages des acteurs impliqués.
- Consultations publiques : Organisation de consultations publiques régulières pour recueillir les avis et les préoccupations des populations locales, et intégrer leurs suggestions dans la mise en œuvre du projet.
- Partenariats avec les médias : Développement de partenariats avec les médias nationaux et internationaux pour assurer une couverture médiatique objective et équilibrée du projet.
Les piliers d’une vision transformatrice
Le projet Simandou, tel que repensé sous l’impulsion du CNRD, ne se limite pas à l’extraction de minerai de fer. C’est un projet de co-développement global, avec des retombées attendues dans de nombreux domaines dont entre autres:
- Infrastructures : Construction d’un chemin de fer de plus de 650 km, d’un port en eaux profondes, de routes et de nouvelles villes.
- Économie : Création d’emplois, développement des entreprises locales, diversification économique grâce à la transformation locale du minerai.
- Souveraineté : Renforcement du rôle de l’État guinéen dans la gouvernance du projet, avec une participation accrue dans la Compagnie du TransGuinéen.
- Développement durable : Respect des normes environnementales les plus strictes, intégration des communautés locales, promotion du contenu local.
Le programme SIMANDOU2040 est ainsi le cadre de référence ou la vision des 15 prochaines années qui permettra d’optimiser durablement les retombées du projet SIMANDOU autour de cinq (5) axes prioritaires qui sont :
(1)- Agriculture, industrie alimentaire et le commerce ;
(2)- Éducation et la culture ;
(3)- Infrastructures, transports et les technologies ;
(4)- Économie, Finance et Assurance ; et
(5)- Santé et bien-être.
Un appel à l’union sacrée
Simandou est bien plus qu’un projet minier : c’est un projet national, « un levier stratégique pour le développement économique et social de la Guinée » pour paraphraser le Ministre Djiba DIAKITE. Le succès de SIMANDOU dépend de notre capacité à nous unir autour d’une vision commune, à transcender les divisions et à œuvrer ensemble pour un avenir meilleur.
Rejoignons le Général Doumbouya et son équipe dans cette œuvre de construction nationale. Soutenons le Ministre Diakité et le Comité Stratégique du Projet Simandou. Faisons de Simandou une réalité, un symbole de la Guinée nouvelle, prospère et souveraine.
« Si vous avez la foi, vous direz à cette montagne : Déplace-toi ! et elle se déplacera » (Matthieu 21:21)
Par l’action dans la foi, le Général Mamadi Doumbouya et son équipe sont en train de déplacer des montagnes pour la Guinée. Prions pour eux, soutenons-les, et soyons les artisans de notre propre développement.
Ne cédons pas à la diversion des Simandouphobes…
Si vous m’accusez d’être SIMANDOUPHILE ou SIMANDOUISTE, alors je le suis et fier de l’être…!
Toutes nos félicitations et nos encouragements au Ministre Djiba DIAKITE pour le travail abattu par le comité Stratégique.
Vive le projet Simandou,
Vive Simandou2040,
Vive le Général Mamadi DOUMBOUYA,
Vive la République de Guinée,
Bernard MAOUMOU
Un Guinéen qui aime son pays.
[1] Simandouphile ou Simandouiste : Personne qui aime ou soutient et défend activement le projet Simandou, en promouvant ses bénéfices pour le développement économique et social de la Guinée
[2] Simandouphobe : Personne qui craint ou s’oppose activement au projet Simandou, en ne croyant pas à ses bénéfices pour le développement économique et social de la Guinée