L’affaire Mohamed Diané prend une nouvelle tournure ce jeudi devant la chambre de jugement de la CRIEF avec des revendications contradictoires sur des biens immobiliers et fonciers.
La société Diaouné & Frères, représentée par le cabinet Almamy Traoré, a demandé à la cour de reconnaître sa propriété sur un domaine agricole saisi, arguant que le titre foncier (n° 01398) lui appartient.
Cependant, un autre avocat, Me Alseny Aissata Diallo, a soulevé une tierce opposition pour un autre bien, une procédure vivement critiquée par Me Sidiki Bérété : « En droit pénal, la tierce opposition n’existe pas. Les propriétaires doivent simplement présenter leurs titres », a-t-il déclaré.
Plusieurs avocats ont dénoncé des biens immobiliers attribués à tort à Diané. Me Sekou Kondiano a évoqué des soupçons de blanchiment d’argent, citant une femme supposée détenir 24 ou 25 immeubles grâce à des fonds douteux.
Me Samory Traoré a proposé une solution : « Les tiers concernés devraient fournir leurs titres de propriété au greffe pour clarifier la situation. »
L’État, quant à lui, exige une enquête approfondie, y compris une perquisition au domicile du prévenu Diané a ete sollicité par l’avocat de l’agent judiciaire de l’état. Le Président de la Cour Daye Mara , ne s’est pas prononcé sur ces cas et mais il a plutôt ordonné la continuation des débats.
MJD