Ce vendredi 13 juin , le journaliste d’investigation Abdoul Latif Diallo a annoncé sur son compte Facebook la libération de Hadja Fatou Domani Konaté, celle-là même accusée d’avoir escroqué 416 candidats au pèlerinage, ainsi que ses complices. Une information rapidement démentie par le parquet du tribunal de première instance de Mafanco.
Dans un communiqué officiel, le substitut du procureur de la République, Salimou Diaby, a tenu à rétablir la vérité. Il a rappelé que Hadja Fatou Domani Konaté, Salif Bangoura et Gundoba Diaby sont toujours en détention provisoire à la maison centrale de Conakry, inculpés pour escroquerie en bande organisée, un délit prévu et puni par les articles 403 et 404 du Code pénal.
Le parquet a mis en garde contre toute diffusion d’informations erronées, susceptibles de perturber le cours de la justice. Une enquête judiciaire approfondie est en cours, confiée au cabinet du doyen des juges d’instruction. À ce stade, trois personnes ont été inculpées et placées sous mandat de dépôt. Les interrogatoires se poursuivent, notamment ceux de Hadja Fatou Domani Konaté et Salif Bangoura, menés en présence de leurs avocats.
Par ailleurs, une commission rogatoire a été lancée pour rechercher d’autres individus impliqués dans cette affaire. Le ministère public insiste sur le fait que ce dossier relève exclusivement du tribunal de première instance de Mafanco et non d’une autre juridiction, contrairement à certaines rumeurs.
Les autorités judiciaires avertissent sévèrement contre toute propagation de fausses informations ou spéculations, rappelant que de tels agissements constituent une entrave à la justice. Elles assurent que l’affaire est traitée avec rigueur et impartialité, dans le respect des droits de toutes les parties.
Pendant ce temps, les 416 victimes de cette escroquerie retrouvent espoir grâce à l’intervention de la Présidence, qui suit de près ce dossier sensible.
Mohamed Junior Diallo