Le récit de ce que Me Traoré a subi est stupéfiant : selon un communiqué du Barreau, il a été jeté au sol puis sauvagement fouetté. Le chef présumé des assaillants aurait ordonné de poursuivre les coups jusqu’à atteindre 500 flagellations. Une brutalité digne d’un autre siècle. Résultat : un dos lacéré, couvert de plaies.
Ses ravisseurs lui auraient expressément fait savoir que son enlèvement n’était pas un simple avertissement. Ils lui reprocheraient sa démission du Conseil National de la Transition (CNT), mais aussi ses prises de position publiques jugées trop critiques à l’égard du régime en place