La Guinée est à un tournant critique de son histoire. Des décennies de pillage, de mensonges et d’exclusion l’ont plongée dans une impasse politique et une crise morale profonde. Le peuple, fatigué d’être la victime, réclame un changement radical et un leadership crédible, loin des promesses trahies qui ont discrédité l’élite.
Des rêves ont été brisés, des espoirs étouffés. Pourtant, la cause n’est pas perdue. Cellou Dalein Diallo demeure une figure de constance et de résilience. Malgré l’adversité, il est resté debout, animé d’une foi inébranlable.
Il a tout enduré sans céder : campagnes de diffamation, expropriation, destruction de ses biens, attaques répétées – souvent injustes – contre sa personne et son parti. Aujourd’hui encore, il subit un exil forcé.
Les régimes successifs ont tout tenté pour l’abattre. Sa popularité dérange, son poids électoral inquiète, sa stature est une gêne. Pourtant, il reste stoïque, n’ayant jamais plié ni renoncé.
Comme le disait Houphouët-Boigny, Cellou a un cœur « si petit qu’il n’y a pas de place pour la haine ». Il ne cultive ni rancœur ni esprit de vengeance. Il ne prône ni violence ni intolérance. Ce qui émane de lui, c’est la force tranquille d’un homme sûr de sa cause.
S’il dérange tant, c’est parce qu’il est incorruptible, imperturbable et d’une rigueur morale rare. Dans un paysage politique miné par les compromissions, il reste l’adversaire le plus redouté. Car le lion peut rugir, après avoir observé et mûri une stratégie.
Les leçons des fraudes, des hold-up électoraux et des brimades doivent être retenues. Cellou ne prône ni violence ni confrontation, mais il sait que seule une lutte pacifique et déterminée libère un peuple. Il croit aux idées, pas aux armes, et qu’il n’existe d’autorité que légitime.
Certains jugeront cette posture utopique, c’est pourtant une preuve de courage moral et de persévérance politique. Alors que d’autres ont choisi la compromission, lui résiste, encore et toujours.
Dans l’espoir que la Guinée finisse par exiger de la moralité chez ses dirigeants, il faut rappeler une vérité : Cellou n’est ni tribaliste ni clanique. Il ambitionne de bâtir un État de droit, une justice indépendante, l’égalité des chances et la fin du népotisme. C’est un pari audacieux, mais constant chez lui.
Cellou a l’expérience. Il a gravi tous les échelons de l’administration et connaît les rouages de l’État. Ce n’est ni un apprenti ni un novice. Il est prêt à proposer des politiques concrètes en matière d’éducation, d’emploi, de santé et d’infrastructures pour sortir la Guinée de l’ornière.
Il s’engage sur des objectifs mesurables, avec une vision réaliste d’une société de mérite et d’opportunités. Une société débarrassée du détournement des fonds publics, de la violence d’État, des fraudes électorales et des manipulations.
Aujourd’hui, il incarne l’unique espoir d’une alternance crédible. Il est capable de rassembler les Guinéens et de réconcilier la nation avec elle-même. Il incarne la vertu face aux vices qui gangrènent la cité.
Il n’est donc pas étonnant que les adeptes de l’hypocrisie, du chantage et du parjure tremblent à l’idée de le voir accéder au pouvoir. Car cela marquera la fin de l’impunité, et l’avènement de l’éthique et de l’équité.
La peur n’est pas toujours là où on le croit. Dieu est amour. Cellou, lui, est patience et persévérance. Et le moment venu, il triomphera dans les urnes – quand d’autres, incapables de convaincre, perdront dans la rue, balayés par la colère d’un peuple à bout.
Souleymane SOUZA KONATÉ,
Coordonnateur de la Cellule de Communication de l’UFDG
Président de la Commission Communication de l’ANAD.