Chers frères et sœurs, bonsoir, chers concitoyens, bonsoir, chères familles de la presse, bonsoir. Je vous remercie pour votre mobilisation réactive, en particulier pour un dimanche. Avant d’entamer ma déclaration, si vous permettez, je voudrais adresser mes condoléances aux familles éplorées suite à la disparition de nos concitoyens sur l’effet des inondations et du glissement.
Et je voudrais, s’il vous permettait, d’observer une minute de silence en leur mémoire. Je vous remercie. Merci.
Vous pouvez vous asseoir. Chers familles de la presse, depuis ma descente de charge du gouvernement, j’ai choisi le silence, car j’estime qu’un responsable public doit pouvoir s’effacer de bonne foi et laisser la place aux nouvelles autorités qui portent désormais la loupe de responsabilité de l’initiative de l’action publique. Ce silence est un attachement au principe de réserve.
Aujourd’hui, donc, ma prise de parole a un sens, parce qu’un enjeu fondamental se présente à notre pays, doter, la Guinée, d’une nouvelle constitution. Se doter d’une nouvelle constitution n’est pas seulement une simple formalité. C’est un acte fondateur qui consiste à définir un projet de société que nous allons bâtir ensemble, à garantir la paix, la stabilité et la continuité de l’État, mais également à ancrer notre cher pays, la Guinée, dans le concert des nations avec responsabilité et dignité.
Cette nouvelle constitution est la loi fondamentale, le socle sur lequel reposent l’identité, les valeurs, les principes, le droit et la stabilité de la République. Comme chaque Guinéen, je crois en notre pays. Comme chaque Guinéen, j’ai étudié ici, j’ai travaillé, j’ai entrepris, j’ai gouverné, toujours avec le seul objectif de servir la Guinée, notre patrie.
Aujourd’hui donc, nous sommes dans cette continuité. Comme chaque Guinéen, je crois en notre jeunesse, aux hommes et aux femmes de notre pays. Je crois en notre peuple par-dessus toute sa capacité à surmonter les épreuves avec dignité.
Mon engagement aujourd’hui est l’engagement d’un citoyen Guinéen. Et cet engagement se repose sur deux piliers. Le sens du devoir.
Contribuer à ce moment décisif, à ce moment historique, à contribuer, à construire à ce que deviendra la Guinée de demain. Ma conviction, en plus de mon amitié et de ma loyauté envers le Président de la République, le Général Mamadi Doumbouya, c’est que cette nouvelle constitution, elle est bonne pour la Guinée et représente un pas en avant pour chaque citoyen. Pourquoi cette constitution ? D’abord, c’est pour tourner la page de la transition.
Deuxièmement, c’est pour donner la légitimité démocratique à nos nouvelles autorités. Cette nouvelle constitution introduit des mécanismes de transparence, de contrôle du pouvoir et de reddition des comptes. Tout ceci contribue à l’amélioration de la gouvernance.
Cette constitution permet aux citoyens et redonne le droit à nos concitoyens de choisir librement ses représentants. Cette nouvelle constitution également permet une construction inclusive de la Guinée à travers notamment l’éducation et la santé pour tous. Ce texte fondateur permet de sémer la graine d’un avenir pour notre pays.
Ces six raisons que je viens d’évoquer guident ma réaction et fondent mon appel aux citoyens. Appel pour une responsabilité partagée. Appel pour ouvrir le livre d’une Guinée prospère, d’une Guinée stable et tournée vers l’avenir.
De ce pas, j’irai à l’intérieur du pays pour rencontrer nos citoyens, nos frères et soeurs, pour expliquer de façon pédagogique les enjeux autour de cette nouvelle constitution, son contenu et de les expliquer les raisons profondes qui font du oui à cette nouvelle constitution un choix pour l’avenir. Je ne peux terminer ce point de presse sans remercier le chef de l’état, le général Mamadi Doumbouya, qui a instruit les plus hautes autorités de l’administration du territoire pour faciliter mon implication dans la campagne référendaire. Chers amis de la presse, merci, merci pour votre aimable attention.