En marge d’une conférence de presse tenue ce lundi au siège du porte-parolat du gouvernement, le ministre des transports s’est aussi prononcé sur les rasons de la suspension de l’Union des Forces Démocratiques de Guinée. L’ancien coordinateur de la cellule de communication du parti dirigé par Cellou Dalein Diallo a énuméré quatre raisons
« — La première, c’est de ne pas avoir la liste des membres de la direction nationale. Moi, je vous invite, comme vous êtes les médias, à demander à un parti de publier la liste. Parce que nous sommes une direction nationale. Elle n’est pas cachée. Demandez de la publier : elle n’existe pas.
— La deuxième, ce sont les comptes financiers du parti, qui n’étaient ni opérationnels ni fonctionnels.
— La troisième : on a déposé un document qui indique qu’en 2020, le 6 septembre, on a fait une convention au cours de laquelle on s’est accordé pour prolonger tous les mandats du parti. La convention n’existe pas à l’UFDG. Il y a ce qu’on appelle le Conseil national, qui regroupe 1 000 personnes. Je ne sais pas si nous, on est capables de regrouper 1 000 personnes à Conakry sans qu’il y ait au moins La Une pour en parler. Pour faire ça, c’était un faux document.
— Et après, il y a l’absence de congrès, qui est liée à plusieurs facteurs, notamment une procédure judiciaire que nous avons.
Donc, il y a plusieurs choses. Il n’y a pas qu’une chose qui justifie ces remarques-là. Et c’est important.
Par contre, on met la focalisation sur la procédure judiciaire. Mais il y a eu un rapport d’évaluation qui a constaté un certain nombre de manquements qui devaient être mis à jour. Et c’est au regard de tout ça que l’administration du territoire a pris la décision. Et ça concerne tous les partis, il n’y a pas qu’un parti particulier », a-t-il déclaré.
Moussa SIDIBE