Dans une déclaration ce mercredi 10 septembre 2025, le Bloc Libéral a pris fait et cause pour la presse qui traverse actualité de moments de tumultes. Le Bloc Libéral « dénonce avec vigueur les dérives liberticides qui s’installent en Guinée sous le régime du CNRD. Le parti constate une coïncidence troublante à chaque fois que son président, Dr Faya Lansana MILLIMOUNO, accorde une interview à un média, ce dernier est frappé quelques jours plus tard ou quelques heures plus tard d’une suspension arbitraire par la Haute Autorité de la Communication (HAC). Guinee360.com et Guineematin.com en sont des exemples les plus récents. »
Selon le parti dirigé par Dr Faya Millimouno, « Ces décisions ne sont pas des faits isolés. Elles traduisent une stratégie délibérée de la junte militaire visant à verrouiller l’espace public, à museler les voix discordantes et à réduire au silence toute critique. La HAC, institution budgétivore et dépourvue de crédibilité, s’illustre désormais comme un instrument de répression, au lieu d’être un rempart pour la liberté de presse et d’expression. »
Et d’ajouter que « Le Bloc Libéral déclare solennellement que ces pratiques sont inacceptables et contraires aux principes fondamentaux de toute société démocratique. La liberté d’informer et d’être informé est un droit constitutionnel, et nul ne peut en priver le peuple de Guinée. En conséquence, le Bloc Libéral exige le rétablissement de tous les médias suspendus ou dissouts dans leurs droits. »
En fin, « Le Bloc Libéral appelle les journalistes, les médias, les organisations de défense des droits humains, les partis politiques, ainsi que tous les citoyens épris de justice et de liberté, à s’opposer à ces manœuvres d’intimidation. Car une Guinée sans liberté d’expression est une Guinée condamnée à l’arbitraire et à la dictature.
Le Bloc Libéral reste debout et fidèle à son combat pour une Guinée libre, démocratique et respectueuse des droits humains. »
David