Avant même le scrutin référendaire du 21 septembre 2025, les rumeurs ont enflé la toile quant à la démission du gouvernement à l’issue du vote, quelque soit le résultat. Bien que la question ait été répondue par des juristes, elle est encore revenue ce mercredi à la conférence de presse animée par le premier ministre chef du gouvernement.
Pour Amadou Oury Bah, « Vous savez, à partir du moment où on adopte la constitution, il faut se conformer aux principes édictés par cette constitution qui devra être promulguée le plus rapidement possible après un passage de 72 heures au niveau de la Cour suprême. Et en aucun article de cette présente constitution, il n’est dit que le gouvernement doit démissionner. Ce n’est pas une modification constitutionnelle, c’est un référendum constitutionnel pour l’adoption d’une nouvelle constitution pour la République de Guinée », s’est-il défendu.
Et d’ajouter que : « Je sais que beaucoup, ou certains, si je dis beaucoup ce serait un peu exagéré de ma part, je crois que certains voudraient qu’il y ait des changements perpétuels. Mais nous recherchons la stabilité, la stabilité, la stabilité. Et cette stabilité doit être adossée par le respect scrupuleux des règles démocratiques, des règles constitutionnelles et dans une vision très ouverte et constructive du présent et du futur ».
Au sens du premier ministre Amadou Oury Bah, « Les questions éternelles de changement de poste, changement de poste, je pense qu’il faut que nous revisitions les paradigmes pour se rendre compte que le principe de la stabilité dans une logique de cohérence absolue est l’axe majeur de l’action publique que nous entendons mener. Je ne dis pas qu’il n’y aura pas à un moment donné des changements, c’est tout à fait nécessaire, mais ce sera lorsque le moment sera là et en fonction du pouvoir discrétionnaire du Président de la République », a-t-il coupé court.
Moussa SIDIBE