Le Président de l’UFDG, contraint à l’exil, n’est nullement coupé de ses électeurs, bien au contraire.
Il ne figure peut-être pas sur le fichier électoral, mais il demeure profondément enraciné dans le cœur de ses compatriotes.
Sa candidature est écartée d’office, mais son plébiscite, lui, est déjà en marche.
C’est cette certitude qui lui confère une sérénité désarmante : il sait, au fond de lui, que son heure approche.
Le peuple de Guinée, qui l’a toujours soutenu et porté dans les épreuves, reste son plus fidèle allié et sa force la plus incorruptible.
Les Guinéens n’entendent pas renoncer à leur droit inaliénable de choisir librement leurs dirigeants.
Ils demeurent, à la fois, le meilleur arbitre et l’ultime recours.
Le moment venu, le peuple, dans toutes ses composantes, se fera entendre à nouveau et rétablira la démocratie dans ses droits, à travers le respect absolu de la souveraineté populaire.
Il n’y aura ni “Président par défaut”, ni “candidats à la carte”.
Rien n’est encore joué, encore moins perdu.
L’UFDG et son Président, dans l’antichambre du pouvoir, se préparent avec détermination à répondre à l’appel de l’Histoire et à garantir un avenir paisible à tous les Guinéens.
El Hadj Cellou Dalein Diallo et son parti ont toujours eu le dernier mot face à toutes les manœuvres visant à les écarter du jeu politique et du fauteuil présidentiel.
Aujourd’hui, le seul véritable obstacle à son destin présidentiel reste l’impasse démocratique, une entrave que la volonté du peuple et la grâce de Dieu sauront très bientôt lever.
Bientôt, Cellou au pouvoir !
Souleymane SOUZA KONATÉ.