Après la vague de 74 partis autorisés en mars dernier à exercer en Guinée, 51 autres ont aussi été certifiés ce mercredi 15 octobre 2025, par le Ministère de l’Administration du Territoire et de la Décentralisation (MATD). Ils ont ainsi reçu leurs certificats d’aptitudes à l’exercice régulier d’activités politiques en Guinée à la faveur d’un atelier organisé par la Direction Générale des Affaires Politiques à Conakry. Parmi eux, l’UFR de Sidya Touré, le PADES de Dr Ousmane Kaba, le GDE d’Aboubacar Soumah, l’UFD de Mamadou Bah Baadiko, le PUP de Fodé Bangoura et l’UMP de Boubacar Siddighy Diallo.
Selon Soumaïla Dioubaté, « La Direction Générale des Affaires Politiques a été engagée dans cette réforme structurelle visant à s’assurer que les formations politiques, acteurs pivots de la vitalité démocratique, disposent d’une assise légale et d’un fonctionnement interne conforme aux plus hautes exigences de la République. La cérémonie de ce jour est une consécration. Elle honore l’engagement, la diligence et la bonne foi de celles et ceux qui ont accepté la discipline de la loi pour faire rayonner la démocratie »,
Quant au ministre de l’administration du territoire et de la décentralisation, le Général à la retraite a indiqué que, « La démocratie guinéenne a besoin de partis politiques forts, structurés et crédibles, porteurs de projets de société réalistes et soucieux du bien-être de nos concitoyens. Il ne s’agit plus de faire de la politique un simple moyen d’expression, mais un instrument de gouvernance vertueuse et de développement national. En recevant ce certificat aujourd’hui, chaque parti politique acquiert une légitimité renouvelée, mais aussi une responsabilité accrue. Celle de contribuer activement à la consolidation de l’État de droit, à la promotion du civisme et à l’enracinement d’une culture démocratique exemplaire ».
Ibrahima Kalil Condé a aussi rappelé que « La démocratie guinéenne a besoin de partis politiques forts, structurés et crédibles, porteurs de projets de société réalistes et soucieux du bien-être de nos concitoyens. Il ne s’agit plus de faire de la politique un simple moyen d’expression, mais un instrument de gouvernance vertueuse et de développement national. En recevant ce certificat aujourd’hui, chaque parti politique acquiert une légitimité renouvelée, mais aussi une responsabilité accrue. Celle de contribuer activement à la consolidation de l’État de droit, à la promotion du civisme et à l’enracinement d’une culture démocratique exemplaire »
Un soulagement pour le président du parti UMP qui s’est félicité de cette certification. « C’est un sentiment de fierté et de légalité qui m’anime parce que lorsqu’on veut diriger le pays, il faudrait d’abord apprendre l’exercice de respecter les lois et les règlements et puis après, prétendre diriger un État. Donc avant, et nous, et même le ministère aujourd’hui qui nous soumet à l’exercice, on était dans une parfaite illégalité fonctionnelle. Vous avez vu qu’il y a des partis ici où la justice a ordonné qu’ils soient agréés, que le ministère n’a pas déféré. Donc aujourd’hui, tout le monde est rentré dans les rangs et c’est ça la refondation », a-t-il réagi.
A rappeler que cette évaluation a porté sur l’appréciation des documents juridiques conformément aux textes législatives et réglementaires.
Les grands absents demeurent encore l’UFDG, le RPG Arc-en-ciel et le PRP
Moussa SIDIBE