Dans la vague de nomination ce dimanche au ministère de la justice, une figure de la magistrature guinéenne, le juge Mohamed Diawara. Jusque-là, Président du Tribunal de Travail de Conakry, l’ancien président de l’Association des Magistrats de Guinée a été nommé dimanche soir Directeur Général de l’Agence de Gestion et de Recouvrement des Avoirs Saisis et Confisqués (AGRASC).
Dans la foulée et dans un message sur ses réseaux, le tout nouveau patron de l’AGRASC a exprimé toute sa gratitude au Chef de l’État, le Général Mamadi Doumbouya, ainsi qu’au Ministre de la Justice, Yaya Kairaba Kaba, et à toutes celles et tous ceux qui ont contribué à sa promotion.
Ci-dessous son message
« En ce 19 octobre 2025, je tiens à exprimer ma profonde gratitude à l’occasion de ma nomination au poste de Directeur Général de l’Agence de Gestion et de Recouvrement des Avoirs Saisis et Confisqués (AGRASC).
Je remercie chaleureusement Son Excellence le Général Mamadi Doumbouya, Président de la République et Président du Conseil Supérieur de la Magistrature, pour la confiance renouvelée qu’il m’accorde, ainsi que Monsieur Yaya Kaïraba Kaba, Garde des Sceaux, Ministre de la Justice et des Droits de l’Homme, pour son accompagnement constant et son engagement indéfectible en faveur d’une justice indépendante et crédible.
Je tiens également à associer à mes remerciements les membres du Conseil Supérieur de la Magistrature, mes parents, mes maîtres, mes collègues et toutes celles et ceux qui ont contribué à ma formation et à mon parcours.
Une reconnaissance particulière va à mon épouse et à mes enfants, pour leur soutien, leur patience et les sacrifices consentis, conscients que le service public empiète souvent sur le temps qui devrait leur être consacré. Leur compréhension et leur affection demeurent pour moi une source inestimable de force et d’équilibre.
Conscient de la responsabilité qui m’incombe, je réaffirme mon engagement à servir avec loyauté, rigueur et transparence, afin de faire de l’AGRASC une institution exemplaire, au service de la moralisation de la vie publique et du renforcement de l’État de droit.
Je prie Dieu de m’accorder la force, la sagesse et la droiture nécessaires pour accomplir cette noble mission avec intégrité et dévouement. »