Alors que quelques semaines nous séparent du 28 décembre 2025, date prévue pour le premier tour du scrutin présidentiel en Guinée, plusieurs voix s’élèvent pour dénoncer des incohérences et dysfonctionnement dans le processus. C’est le cas par exemple de L’Alliance des Forces pour la Démocratie et le Développement (AFDD) et l’Union Sacrée des Forces Vives de Guinée (USFVG) qui étaient face à la presse ce lundi 27 octobre. Les deux entités qui ont constaté avec amertume, des défaillances, demandent le report de l’élection présidentielle initialement prévue le 28 décembre 2025 et dénoncent plusieurs anomalies dans le nouveau code électoral
Les deux organisations disent relever plusieurs dysfonctionnements dans le nouveau code électoral, notamment la non-conformité de l’article 127 au regard de l’article 45 de la nouvelle Constitution relatif à l’âge minimum pour être candidat à la présidentielle. Selon eux, « toute loi ou texte réglementaire contraire à la Constitution doit être déclaré nul et de nul effet »
Ils ont aussi dénoncé le caractère restrictif de l’article 248 qui limite le parrainage des candidatures indépendantes à certains élus, excluant ainsi les citoyens et d’autres représentants locaux. Des ambiguïtés concernant l’ONASUR et la Direction Générale des Élections (DGE) ont également été relevées, renforçant leur appel à une révision du code électoral.
L’AFDD et l’USFVG disent avoir adressé une lettre ouverte au président de la République, le Général Mamadi Doumbouya, demandant le report de la présidentielle afin de permettre une meilleure inclusivité et une concertation permanente entre tous les acteurs concernés.
Sursautguinee.info













