L’Axe de la démocratie, symbole vivant de la résistance guinéenne, a toujours été au cœur de toutes les convoitises et de tous les marchandages politiques. Depuis des décennies, il défie les régimes successifs, reste insoumis aux promesses comme aux menaces, et demeure le bastion de la dignité et du courage populaire.
Ceux que l’on appelle le bras armé de la démocratie et les martyrs de la liberté ont payé le prix fort de leur engagement : arrestations arbitraires, emprisonnements, tortures, assassinats. Pourtant, jamais ils n’ont fléchi. Fidèles à leurs convictions, ils refusent de servir de monnaie d’échange ou de marchepied à ceux qui veulent exploiter leur lutte à des fins personnelles.
À l’image de Mabori, aujourd’hui introuvable, et de tant d’autres anonymes injustement détenus ou disparus, les jeunes de l’Axe portent haut le flambeau de la liberté. Leur combat dépasse la peur, les calculs et les intérêts immédiats.
Car l’Axe n’est pas un territoire, c’est un état d’esprit : celui de la résistance et de la justice. Ses fils et filles sont liés par un idéal commun, et rien ne peut les corrompre. À chaque fois qu’un opportuniste a prétendu maîtriser l’Axe ou débaucher ses jeunes, la réalité s’est chargée de le démentir. Ceux qui se sont vantés d’avoir « retourné » les manifestants ou d’avoir rallié les jeunes à leur cause ont tous été rattrapés par les faits.
Les régimes successifs, aveuglés par leurs illusions, ont cru pouvoir acheter la paix sociale à coups de manipulations et de faux intermédiaires. Ils ont été trompés par des politiciens et courtisans qui, pour plaire au pouvoir, se sont inventé une influence sur les jeunes de l’Axe. Ce fut toujours un fiasco : un marché de dupes qui n’a profité à personne, sauf à quelques profiteurs du système. Il est temps d’ouvrir les yeux sur cette escroquerie avant qu’il ne soit, encore une fois, trop tard.
La vérité est simple : ceux qui encouragent les descentes répressives sur l’Axe, qui désignent des jeunes à harceler ou à intimider, ne cherchent pas la paix. Ils alimentent la haine et nourrissent la révolte, uniquement pour masquer leur faiblesse et leur incapacité à dialoguer avec leur peuple.
Ils connaissent peut-être quelques anciens meneurs, mais ils n’ont pas compris que la lutte évolue. Dans cette mouvance libre et consciente, les jeunes n’attendent pas d’ordres : ils agissent par conviction, par patriotisme et par foi en la justice.
Ces jeunes ont une confiance absolue en Cellou Dalein Diallo. Ils savent qu’il n’a pas des milliards à distribuer, mais ils sont convaincus que la solution aux tares de la Guinée et aux souffrances de l’Axe viendra de la lutte et du courage collectif. Car Cellou Dalein est un leader rassembleur, un homme de parole, un démocrate dans l’âme et un adversaire résolu de l’injustice.
Entre lui et eux s’est tissée une relation de confiance indéfectible. Ils savent qu’il n’a jamais abandonné personne, et il ne les abandonnera jamais.
Dans cette lutte, personne n’a été oublié ni laissé derrière. Ceux qui prétendent le contraire cherchent seulement à justifier leurs revirements et à masquer leurs ambitions personnelles.
La répression systématique, les dénonciations abusives et les trahisons de circonstance n’apportent aucune solution durable. Au contraire, elles aggravent les tensions et prolongent les fractures.
Comme le rappelle la devise de l’UNESCO :
« Les guerres prenant naissance dans l’esprit des hommes, c’est dans l’esprit des hommes que doivent être élevées les défenses de la paix. »
À bon entendeur.
Souleymane SOUZA KONATÉ.














