Nous parlions largement dans un précédent article, de la situation des 50 PHD qui ont poussé un cri de cœur lors d’une conférence de presse ce mercredi 22 janvier autour de plusieurs points de revendication. Sauf que du côté du ministère de l’enseignement supérieur, de la recherche scientifique et de l’innovation, le responsable de la commission qui a coordonné ce recrutement et qui s’est confié à nos confrères de Mosaiqueguinee.com, ces enseignants ne disent pas toute la vérité.
Selon Dr Mamoudou Bagaga, ces enseignants sont libres de dire ce qu’ils veulent, ils ne disent pas la vérité sur la plupart de ce qu’ils sont en train de dire.
« Je ne peux pas empêcher quelqu’un de faire ce qu’il veut. Nous, on sait déjà ce que nous faisons. On sait qu’ils ne disent pas la vérité sur la plupart de ce qu’ils sont en train de dire. Aujourd’hui, vous savez que les nouveaux fonctionnaires sont partis dans les camps militaires. Entre 8000 fonctionnaires sont répartis dans les camps. Et aucun de ceux qui protestent n’est allé dans le camp, pourtant, ils sont dans ce lot-là, mais à cause du caractère spécifique des enseignants, qui doivent effectivement être en classe, on ne les pas mis dans le lot », a-t-il dit.
Au sujet du non-paiement de leur salaire, Dr Bagaga soutient que ce n’est pas à son département de prendre en charge ce qu’ils réclament. Tout de même, il assure que celle-ci sera effective à partir de la fin de ce mois janvier.
« Les fonctionnaires, ce n’est pas le ministère de l’Enseignement supérieur qui a en charge, leur paiement-là. C’est le ministère du travail et de la fonction publique qui, dans son programme, avait prévu initialement de le faire le paiement au mois de décembre. Mais à cause de certains soucis techniques, ils ont ramené ça vers la fin de ce mois de janvier 2025. Ils sont informés », a-t-il lancé.
Avec Mosaiqueguinee.com