L’autre question aussi cruciale que les autres qui a été abordée ce mercredi par le ministre porte-parole du gouvernement de transition en Guinée, c’est celle liée aux élections qui devront permettre le retour à l’ordre constitutionnel.
A la question de savoir si toutes les élections se tiendront en cette année 2025, tel que compris par certains, Ousmane Gaoual Diallo a apporté quelques précisions.
Pour lui, ce qui est possible comme élection à tenir cette année, ne peut être que le référendum plus une autre peut-être majeure.
Répondant à une des préoccupations d’un journaliste, Ousmane Gaoual Diallo a indiqué. « Je pense que c’est non, c’est impossible…. Ce qui va se faire, dans un premier temps, et sur instruction du Chef de l’État, avant la fin du premier semestre, c’est l’élection référendaire. Comme vous le savez, pour le référendum, il faut une Loi spécifique qui va organiser le référendum. Le fichier qui va être utilisé, c’est le fichier qui est actuellement en cours de construction, qui sera issu du PN RAVEC. Cela ne fait l’objet d’aucun doute. C’est pour ça que nous invitons nos concitoyens à accorder une importance particulière à leur enrôlement, qui est actuellement en cours. Il faut se faire enrôler. Tout le monde va être recensé et on va extraire de cette liste générale la liste électorale. C’est ce qui va se passer et donc il faut que les gens…, nous encourageons les organisations de la société civile, les acteurs politiques, les partis, à faire une campagne pour que les Guinéens s’intéressent à cette activité. Cela va réduire les sources de tension demain. (…).
Une autre alternative, si possible ! Sauf si on décidait de regrouper toutes les élections à la même date. Après, ça, c’est un autre choix dont je ne peux pas dire aujourd’hui quelle est l’option qui va être retenue. Mais si ça devait être séquentiel, ça veut dire qu’on ne peut pas faire toutes les élections en 2025. Il va falloir compter pour certaines élections, parce qu’il ne faut pas oublier qu’il y en a plusieurs qui nous attendent, d’après l’avant-projet. Il y a des sénatoriales, des élections législatives, des communales, même des districts et des quartiers qui nous attendent encore devant », a-t-il dit.
DAMOCA