Le premier ministre de la transition, a tenu ce mercredi 5 mars 2025, son grand oral devant la presse. Un échange avec les hommes de médias qui coïncide à l’an Un de son arrivée au palais de la colombe. D’entrée de jeu, Amadou Oury Bah a porté un aperçu général sur l’actualité sociopolitique et économique du pays.
Il a tenu d’abord à rappeler que son mandat a débuté dans un contexte difficile, marqué par l’explosion du grand dépôt d’hydrocarbure de Kaloum, ce qui a fortement porté un coup sur l’économie nationale avec des effets sur les ménages. Nonobstant ces difficultés qui ont été ressenties à tous les niveaux, notamment le manque d’électricité pendant le Ramadan et le Carême, le peuple de Guinée s’est montré résilient. Une attitude que salue le premier ministre qui a tout de même noté une amélioration progressive de la situation.
Même si avant sa nomination, Bah Oury était de ceux qui optaient pour une transition de courte durée, aujourd’hui, devant la presse, le Premier ministre a souligné l’importance d’une transition durable en Guinée. Ce qui, selon lui, vise à résoudre les causes profondes des crises récurrentes connues par notre pays. A cet effet, il plaide pour une approche globale qui intègre les dimensions sociales, économiques et politiques, afin de refonder l’État et garantir une stabilité pérenne.
A en croire le président de l’UDRG, de nombreuses initiatives ont été mises en œuvre social. Il en est de même sur le plan économique, où des réformes structurelles, entamées depuis septembre 2021, commenceraient à porter fruits. Quant au volet politique, il a mis en avant la promotion d’un dialogue inclusif. Ce qu’il traduit par des rencontres régulières avec divers acteurs, notamment d’anciens Premiers ministres et d’acteurs politiques, pour favoriser une gouvernance participative et une réconciliation nationale. Bah Oury précisera d’ailleurs que ces anciens ministres, en tout cas pour ceux qui sont au pays, contribuent énormément en apportant des conseils et propositions pour la bonne marche de la transition.
Ce n’est pas tout en termes de dialogue. Celui avec les citoyens, s’est traduit selon Bah Oury, par l’immersion gouvernementale dans les régions. Une initiative qui a permet de renforcer la proximité entre les autorités et les citoyens.
A suivre!
Moussa SIDIBE