Fidèle à sa déclaration faite devant les forces de défense et de sécurité à N’zérékoré, lors de l’immersion gouvernementale, le premier ministre a encore réitéré ce mercredi sa position quant à la question liée au retour à l’ordre constitutionnel en Guinée. Là-dessus, Amadou Oury Bah n’y va pas du dos de la cuillère. Pour lui, toutes les élections se tiendront en 2025 : le referendum, la présidentielle et les législatives.
« Ce qu’il faut retenir, en 2025, le retour à l’ordre constitutionnel sera effectif. Le referendum, les élections présidentielle et législatives parce que de ce point de vue, le pouvoir exécutif et le pouvoir législatif permettent de mettre en place les institutions judiciaires et le pays pourra à partir de ce moment, être dans l’ordre constitutionnel normal. Le timing est en train d’être étudié parce que la principale difficulté que nous devons surmonter, c’est la constitution du fichier électoral », a-t-il indiqué avant d’ajouter que « Le fichier électoral peut être source de déstabilisation dans certains pays. Et depuis le début du processus de démocratisation, c’est-à-dire avec les élections multipartites, nous n’avons pas réussi jusqu’à présent à établir un fichier électoral suffisamment consensuel pour que tout le monde y ait confiance, sans se dire, ‘Le fichier est-il corrompu ou non ? », a déclaré Amadou Oury Bah.
Déjà, selon compte rendu du dernier conseil des ministres, il a été indiqué que le gouvernement a adopté l’avant-projet du code électoral. Et ce mercredi, Amadou Oury Bah a annoncé que le ministre de l’Administration du territoire et de la décentralisation devra avoir une rencontre avec les parties prenantes du processus afin d’en informer sur le niveau d’avancement, « pour que nous puissions de manière concertée, fixer les périodes permettant d’organiser le referendum et les élections majeures notamment la présidentielle et les législatives. Je dois vous rassurer, que c’est un objectif prioritaire du président de la République ».
DAMOCA