En ce mois de mars 2025, le site d’information les Africaines.net, consacré à la promotion de la femme africaine, dévoile sa troisième édition du classement nommé « SANS ELLES ». Ce classement rend hommage à une centaine de femmes africaines provenant de tous les coins du continent. Cette liste comprend divers profils qui participent au développement de l’Afrique. Ces femmes ont un impact significatif dans leurs domaines respectifs. Elles apportent des Innovations ou initiatives ayant un impact durable sur la société africaine et contribuent à des réformes, des politiques ou des programmes bénéfiques au continent. Elles œuvrent dans des secteurs variés tels que la politique, le sport, la science, les médias, l’entrepreneuriat, l’éducation, les Technologies, la diplomatie, la santé, etc. Elles font bouger les lignes et méritent d’être reconnues pour leur rôle essentiel dans le développement du continent.
Jane Naana Opoku-Agyemang (Ghana)

Elle est la première femme vice de la république du Ghana. Ancienne ministre et vice-Chancelière de l’université de Cape Coast, elle est la première femme vice-chancelier d’une université publique au Ghana. Elle est également membre de l’Académie ghanéenne des arts et des sciences.
Selma Malika Haddadi (Algérie)

La diplomate a été élue récemment vice-présidente de la Commission de l’Union Africaine. Agée de 47 ans, elle est reconnue comme une diplomate aguerrie, qui cumule plus de deux décennies d’expérience en faveur de la paix et de l’unité du continent Africain.
Mme Vera Duarte (Cap Vert)

Elle est la présidente de l’Association cap-verdienne des femmes juristes (AMJ), membre du Comité exécutif de la Commission internationale de juristes, et membre de plusieurs associations émanant de la société civile du Cap-Vert, dont l’Association des écrivains du Cap-Vert (AEC). Elle a reçu en 1995 le Prix Nord Sud du conseil de l’Europe.
Coumba Sow (Sénégal)

Elle est la nouvelle coordonnatrice résidente des Nations Unies au Togo précédemment Représentante des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) au Rwanda et à Djibouti, Coordonnatrice des urgences et de la résilience pour l’Afrique de l’Ouest et le Sahel.
Syrielle Zora Kassa (Gabon)

Ministre de la Pêche et de la Mer, elle a été précédemment Directrice de la coopération internationale à l’Agence nationale des Bourses du Gabon (ANBG). Elle a pour mission de piloter la gestion et le développement durable des ressources halieutiques du Gabon.
Hafou Touré (Côte d’Ivoire)

Femme d’affaires et entrepreneure, elle est la fondatrice de HTS Partner, un cabinet de conseil qui se concentre sur l’accès au financement pour les PME. Elle a été reconnue en tant que membre du Conseil atlantique pour le leadership du Millénaire.
Lydia Monyepao (Afrique du Sud)

Première femme nommée à la direction générale de la Fédération sud-africaine de football (SAFA). Elle a travaillé pour la Standard Bank pendant 10 ans avant de rejoindre la SAFA en 2007 en tant que coordinatrice des relations publiques.
Grâce Kabayo (Ouganda)

Militante pour les droits des femmes, elle assure les fonctions de Secrétaire générale de l’Organisation panafricaine des femmes, institution de l’Union africaine œuvrant pour l’insertion des femmes dans les politiques gouvernementales. Elle a pour mission d’accompagner l’institution dans la mobilisation des femmes africaines du continent et de la diaspora autour des luttes collectives pour une Afrique libre et prospère.
Naziha Belkeziz (Maroc)

Présidente-Directrice Générale de la Banque centrale populaire, elle est la première femme à la tête d’une grande institution bancaire au Maroc.
Toyin ONIGBANJO (Nigeria)

Founder & CEO, August Secrets Limited. Elle est une entrepreneuse renommée dans le domaine de la nutrition infantile et la visionnaire d’August Secrets Ltd, une entreprise pionnière dans le domaine de la nutrition infantile basée au Nigeria. Elle a reçu des distinctions telles que le Graca Machel Gender Lens Award pour la nutrition des enfants et l’autonomisation des femmes en Afrique de l’Ouest.
Anita Traoré (Guinée)

Elle est la présidente de l’Association Chance et Protection Pour Toutes (ACPPT) qui a pour objet la défense des droits des femmes, des filles et des enfants. Elle accompagne des femmes, des filles, et des familles étrangères à Tours, en France, en particulier celles touchées par les MSF et les violences basées sur le genre en général, pour leurs démarches administratives, médicales et socio-professionnelles.
Ashatu K. KIJAJI (Tanzanie)

Elle est la ministre de l’investissement, de l’industrie et du commerce, République Unie de Tanzanie
Rahamata Ahmada,(Comores)

Elle œuvre pour la préservation de l’environnement aux Comores. Grâce à son rôle de Conservatrice du Parc National de Ngazidja, elle supervise les activités de conservation et encourage la participation communautaire. Son engagement a conduit à des réalisations significatives, notamment la création de nouveaux parcs nationaux et la promotion de la biodiversité.
Oureratou Ouedraogo (Burkina Faso)

Economiste de l’environnement, elle est la coordinatrice nationale de l’Alliance panafricaine pour la justice climatique. Elle est spécialisée dans la durabilité et l’intégration du genre dans les politiques de développement. Elle dirige des initiatives visant à donner aux groupes vulnérables les moyens de défendre leurs droits et de promouvoir la résilience dans le contexte de la crise climatique.
Sivi MALUKISA (RDC)

Elle est la Directrice Générale MANITECH Congo,une entreprise familiale agro-industrielle spécialisée dans la production des confitures, des pâtes à tartiner et des sauces issues à 100% de l’agriculture made in Congo.
Rekik Bekele (Ethiopie)

Une femme visionnaire qui œuvre à électrifier les communautés marginalisées en Éthiopie grâce à des solutions énergétiques durables. Son engagement montre que l’innovation et la détermination peuvent transformer des vies et bâtir un avenir plus équitable.
Marlene José (Angola)

Fondatrice de Food Care, elle se concentre sur le développement d’un nouveau spectre d’activités de transformation alimentaire en Angola, en aidant les agriculteurs avec de nouvelles technologies telles que les pompes à eau solaires, afin d’obtenir des légumes qualifiés et nutritifs tout au long de l’année.
Salima Musbah (Libye)

Elle a fondé l’initiative « Ambassadeurs de paix libyens » pour mettre en œuvre la résolution 1325, donnant aux femmes les moyens de participer à la consolidation de la paix, à la médiation et à la résolution des conflits et lancé un projet de réhabilitation et de réintégration pour les femmes et ouvert 7 centres pour fournir des services juridiques, sanitaires et psychologiques et offrir un soutien aux entreprises et aux carrières à plus de 20 000 femmes.
Marie Christina Kolo (Madagascar)

Activiste climatique, entrepreneuse sociale et écoféministe a fondé l’ONG Green’N’Kool afin de promouvoir les initiatives écologiques et d’autonomiser les femmes vulnérables. Elle a cofondé le Réseau climatique de l’océan Indien et coordonné la coalition malgache pour le genre et la justice climatique et a reçu le prix international Martine.
Elizabeth Wanjiru Wathuti (Kenya)

Fondatrice de l’initiative Green Generation, commissaire à la Commission mondiale sur l’économie de l’eau, environnementaliste mondiale et leader climatique. Elle est une célèbre militante kényane du climat et fondatrice de l’initiative Green Generation, qui a planté plus de 30 000 arbres au Kenya.
Sangeetha Ramkelawon (Maurice)

Elle est Directrice Générale et Administrateur Exécutif de BCP Bank (Mauritius), filiale du Groupe panafricain Banque Centrale Populaire (BCP).
Adjoto Simone Fafa KEKE (Togo)

Elle est la première femme togolaise à obtenir le titre de Capitaine au Long Cours. Elle est aujourd’hui à la barre d’un navire remorqueur pour la société Gulf of Guinea Trading Company. Engagée dans la promotion du secteur maritime, elle joue un rôle clé en tant que membre actif de WIMA Togo (Women in Maritime Africa – Togo).
Jewel Howard Taylor (Libéria)

Vice-présidente sortante et actuelle secrétaire générale de la mission de paix des premières dames d’Afrique. Elle est l’une des principales avocates du Liberia pour l’augmentation et l’amélioration des opportunités pour les femmes du Libéria. Sa fondation, Jewel Star Fish Foundation, offre des opportunités d’éducation et d’emploi aux femmes depuis plus de 20 ans, en attribuant des bourses d’études pour l’éducation des filles au Liberia, au Ghana, au Malawi et en Sierra Leone.
Safa Ali (Soudan)

Elle est consultante en obstétrique et gynécologie, elle a aidé à évacuer le personnel volontaire et les femmes enceintes vers un lieu plus sûr, au milieu des violents affrontements entre l’armée et les forces paramilitaires de soutien rapide. L’obstétricienne pratique des césariennes et traite les problèmes de santé des femmes dans le cadre des défis posés par le conflit en cours.
Miryam Djangala Fall (Centrafrique)

La Centrafricaine est une survivante de nombreux viols et militante de la cause des femmes, a été distinguée par le prix Simone-Veil 2024. Elle est la coordinatrice générale du Mouvement pour les survivantes de Centrafrique (MOSUCA).
Vimbai Kapurura (Swaziland Eswatini)

Directrice exécutive de Women Unlimited, une organisation de défense des droits des femmes qui œuvre pour la promotion des droits et du leadership des femmes, des filles et des groupes marginalisés en Eswatini et en Afrique australe.
Agueh Dossi Sekonnou Gloria (Bénin)

Elle est la fondatrice et présidente du Réseau des Femmes Leaders pour le Développement (RFLD). Elle a souvent coordonnée des formations pour les militant·es de la société civile, les avocat·es et les juges sur les normes et mécanismes régionaux des droits des femmes, la consolidation de la paix, l’espace civique et l’un des principaux axes des programmes du RFLD en Afrique est la domestication des normes régionales des droits humains et l’ouverture de l’espace civique
Arlette Tanga (Cameroun)

Avocate et universitaire, elle se consacre avec passion à la promotion d’un domaine encore peu exploré en Afrique : le droit aérien et spatial. Elle a fondé en 2019 l’Association africaine de droit aérien et spatial (AADAS) dans le but de stimuler l’intérêt et la pratique de cette discipline sur le continent.
Kathia Gretta Iradukunda (Burundi)

Fondatrice de « Hyacinth Art House », elle collecte la jacinthe d’eau pour la transformer en des objets d’art, une démarche socio-économique mais aussi écologique. L’organisation pilote aujourd’hui quatre programmes : restauration à travers la collecte de la jacinthe d’eau dans le lac et d’autres déchets solides ; autonomisation des femmes artisans et renforcer leurs capacités etc.
Nancy CHENARD (Congo)

Elle a été nommée en tant que membre adjoint du Conseil d’Administration, faisant d’elle la première femme de la République du Congo Brazzaville à occuper ce poste depuis 1919.
Shirley Ayorkor Botchwey (Ghana)

Diplomate chevronnée, Botchwey possède une solide expérience en relations internationales Shirley. Elle est ministre des Affaires étrangères et de l’Intégration africaine du Ghana et Secrétaire générale du Commonwealth. Elle est la première femme africaine à occuper ce poste.
Elisa Maria Tavares Pinto (Guinée Bissau)

Elle militante de la société civile et présidente intérimaire du Réseau Paix et Sécurité des femmes de l’espace CEDEAO Antenne Guinée Bissau (REMPSECAO-GB). Elle compte parmi les membres fondateurs du Réseau des femmes professionnelles du secteur maritime et portuaire de l’Afrique de l’Ouest et du Centre.
Beata HABYARIMANA (Rwanda)

CEO Groupe, Bank of Kigali Group. Elle est membre fondateur du Chapitre rwandais de New Faces New Voices, un groupe de défense panafricain promouvant l’inclusion des femmes dans le secteur financier, et du Réseau d’Investissement RUGORI, un fonds de dotation soutenant les initiatives d’investissement des femmes.
Toufah Jallow (Gambie)

Exilée seule au Canada à 19 ans, elle vit à présent entre Toronto et la Gambie. Elle étudie tout en militant contre les violences faites aux femmes dans son pays natal, notamment à travers sa fondation, The Toufah Foundation.
Mona Al Adawy (Égypte)

Elle est la fondatrice et directrice générale de GeoEnergy Petroleum Services, un fournisseur de services diversifiés à l’industrie pétrolière et gazière dans la région du Moyen-Orient et de l’Afrique depuis 2009. GeoEnergy fournit des services de gestion des données E&P, des solutions de transformation numérique, des services de conseil pétrolier, des études de réservoir intégrées, des solutions de formation et d’apprentissage mixte et des solutions logicielles géoscientifiques.
Thato Gabaitse (Botswana)

Thato Gabaitse est une défenseuse du climat et une entrepreneuse engagée dans la durabilité environnementale. Elle mène des campagnes de sensibilisation et participe activement à des mouvements tels que RiseUp et Parents For Future Global. Elle promeut des pratiques durables, en participant à des conférences mondiales telles que la COP27 et la COP28.
Ángela Nzambi (Guinée Equatoriale)

Elle est une écrivaine, féministe et militante des droits humains. Résidant en Espagne, elle a publié plusieurs ouvrages, notamment « Nguli » (2012), « Biyaare » (2015) et « Mayimbo » (2019), ce dernier ayant reçu le prix international Justo Bolekia Boleká de littérature africaine en 2019. Son travail aborde des thèmes liés à la tradition orale, à l’identité et aux droits des femmes.
Amina Habib, (Mauritanie)

Entrepreneure, conférencière et écrivaine, elle est la présidente de l’ONG Women proactive Mauritanie, une ONG qui œuvre pour l’éducation et la formation des jeunes notamment des jeunes femmes en entrepreneuriat et leadership.
Mamonaheng Koenane (Lesotho)

Fondatrice d’Impact School, elle a apporté une contribution significative à ce domaine et a joué un rôle déterminant dans la transformation du paysage technologique dans son pays. Koenane a co-fondé la première école de technologie dirigée par des femmes au Lesotho. Elle co-préside la première conférence technique dirigée par des femmes au Lesotho.
Letícia Meque (Mozambique)

Spécialiste de l’environnement et défenseuse du changement climatique, elle est la cofondatrice d’Ek’ORERA qui promeut la sensibilisation au climat et la construction résiliente à l’aide de matériaux recyclés.
Rabi Arzika (Niger)

Présidente de l’Association des femmes transformatrices ; ainsi que de nombreuses productrices nigériennes et promotrice du Salon 100% made in Niger.
Suzanne Jambon (Soudan du Sud)

Avocate et militante des droits de l’homme, elle a joué un rôle clé dans les négociations de paix qui ont conduit à l’indépendance du Soudan du Sud.Elle a été la première femme à occuper le poste de secrétaire aux relations extérieures du Mouvement populaire de libération du Soudan (SPLM).
Anisa Bek Derna (Libye)

Activiste Climatique et fondatrice du Projet Mulan qui promeut les objectifs de développement durable des Nations unies. Elle dirige Let’s Do It World et Fridays for Future en Libye, ce qui lui a valu le prix Diana et la reconnaissance de Greenpeace.
Gloria Majiga-Kamoto (Malawi)

Militante écologiste, elle a dirigé un mouvement populaire qui a abouti en 2019 pour l’interdiction nationale des plastiques à usage unique au Malawi. Ses efforts incessants lui ont valu le prix Goldman pour l’environnement 2021, faisant d’elle la seule lauréate africaine de l’année.
Safiatou Ba (Mali)

L’écrivaine a été nominée au Prix Africain de Leadership et de l’Émergence (PALEM) dans la catégorie littérature, lors de la 2ème Édition de la Dubai Expo d’Afrique, qui se tiendra du 10 au 24 avril 2025 à Dubaï, aux Émirats Arabes Unis. La lauréate est l’auteure de huit (8) chefs-d’œuvre.
Dominique Tchimbakala (Congo)

Journaliste de haut niveau. Elle honore son pays, le Congo Brazzaville, à travers TV5, chaîne de télévision publique française, par son sérieux, son professionnalisme et la qualité de ses prestations.
Sidonie Latere (RDC)

Fondatrice de Kobo Hub, un centre d’innovation établi en 2018, elle développe divers programmes pour accompagner les entrepreneurs et les entreprises. Kobo Hub offre un soutien précieux aux créateurs et porteurs de projets en leur fournissant un réseau d’experts, ainsi qu’un accès aux compétences, aux ressources et aux infrastructures nécessaires à la réussite et à la croissance de leurs start-ups.
Fognon Maimouna Kone (Côte d’ivoire)

Fondatrice et coordinatrice générale de DynExcAfrica qui promeut des STEM auprès des jeunes filles scolarisées dans les quartiers populaires. Elle travaille avec le Young Women Digital Program : un programme pour les jeunes femmes visant à renforcer leurs compétences dans les domaines des outils informatiques, collaboratifs et du marketing digital.
Chilufya MUTALE (Zambie)

Chilufya Mutale, entrepreneuse visionnaire et co-fondatrice de PremierCredit, leader en fintech en Zambie, est reconnue pour ses contributions à l’inclusion financière en Afrique subsaharienne. Parmi les 50 meilleures femmes en Fintech et les 100 femmes qui œuvrent pour un changement positif en Afrique.
Lumbie Mlambo (Zimbabwe)

Ambassadrice de bonne volonté mondiale et partenaire mondial des Nations Unies pour l’eau, elle est une fervente défenseuse de l’eau potable et de l’autonomisation des femmes et des filles elle a créé l’association à but non lucratif JB Dondolo, Inc., du nom de son père, pour éliminer les obstacles à l’accès à l’eau potable, à l’assainissement et à l’hygiène dans les communautés mal desservies.
Jayna Wiatta Thomas (Libéria)

Pionnière dans la création d’écosystèmes entrepreneuriaux en Afrique de l’Ouest, Wiatta a fondé « Dare to Innovate » , le premier et le plus actif incubateur et accélérateur d’entreprises de Guinée, qui s’est étendu au Bénin et au Ghana en deux ans, a formé plus de 20 000 jeunes et a fourni 1,5 million de dollars en subventions de pré-amorçage à plus de 400 startups.
Zenzi Awases (Namibie)

Géologue, elle est la présidente de WIM Namibia (WiMAN), une association qui vise à aider les filles à intégrer l’industrie, leur donner une voix et leur faire prendre conscience des opportunités qui s’offrent aux femmes dans l’exploitation minière. L’association cherchera également des moyens de retenir les femmes qui sont déjà dans l’industrie.
Sonia Jemli (Tunisie)

Elle a remporté « le Prix de la meilleure recherche scientifique féminine pour l’année 2024 » pour sa recherche sur « La valorisation des déchets de pelage de la pomme de terre pour la production de cyclodextrines et la fabrication de matériaux absorbants des polluants nocifs en vue d’un traitement efficace des eaux ».
Maha Gmira (Maroc)

Anciennement à la tête de l’École d’Ingénierie Digitale et d’Intelligence Artificielle (EIDIA) de l’Université Euromed de Fès, elle a initié la Chaire ICESCO-UEMF, un projet pionnier qui vise à démocratiser l’IA auprès des jeunes filles et femmes africaines.
Sheila Bunwaree (Maurice)

Elle est une universitaire activiste qui s’intéresse particulièrement à la gouvernance, au genre et à l’inégalité. Elle est membre fondateur de l’ONG, « le People’s Voices Network », et du groupe de réflexion Mauritius Society Renewal. Elle est l’auteur de Governance, Gender and Politics in Mauritius (2010) et de plusieurs chapitres de livres et articles de revues.
Aicha Macky (Niger)

La cinéaste nigérienne est la seule Africaine à figurer dans le palmarès 2017 des étoiles de la SCAM (Société civile des auteurs multimédias). En 2021, elle bénéficia d’une mention spéciale du jury au Festival international du film de Nancy, le Grand prix du public au Afrika Film Festival de cologne, puis trois prix spéciaux au FESPACO.
Elsa Teixeira de Barros Pinto (São Tomé-et-Principe)

Elle est la ministre des Affaires étrangères, de la Coopération et des Communautés de Sao Tomé-et-Principe
Safiétou Diop (Sénégal)

Féministe fortement engagée dans la société civile pour la promotion et la protection des droits de la femme et de la jeune fille, elle est la présidente du Réseau Siggil Jigeen, un consortium de 18 organisations vouées à l’amélioration et au renforcement du statut de la femme sénégalaise et qui intervient sur l’ensemble du territoire national.
Fahima Mohamed (Djibouti)

Elle est militante de l’éducation et de l’égalité des sexes qui a permis à plus de 100 filles issues de familles démunies d’accéder à l’éducation plus de 100 filles issues de familles démunies. Elle est également la fondatrice de la « Women Initiative », une plateforme 100 % féminine créée pour encadrer la prochaine génération de femmes pour encadrer la prochaine génération de femmes à Djibouti.
Soraya Mellali (Algérie)

Présidente du Conseil africain du cancer du sein et ancienne directrice exécutive à la Banque Africaine de Développement. Stratège du développement/économiste avec plus de 25 ans d’expérience à la Banque mondiale, au PNUD, à la Banque centrale d’Algérie.
Me Soyata MAIGA (Mali)

Juriste, avocate, Elle est l’ex-présidente de la Commission Africaine des Droits de l’Homme et des Peuples de l’Union Africaine. Elle est au service du Protocole de Maputo visant à éliminer toutes formes de discrimination et de violence fondées sur le genre.
Moussa Yéro Bah (Guinée)

Journaliste et activiste des droits humains, Directrice de l’information de radio Espace Fm Guinée, présidente de l’ONG Femmes, Développement et Droits Humains en Guinée (F2DHG). Depuis 2013, sa structure a accompagné́ plus de 700 femmes victimes de violences dans l’accueil, le conseil et l’orientation mais aussi la prise en charge, médicale, psychosociale et juridique.
Mumbe Mwangangi (Kenya)

Entrepreneure sociale, elle est la cofondatrice et PDG de Nyansapo AI. Cette start-up, établie en 2019, utilise la technologie pour soutenir l’apprentissage des enfants du primaire et fournir des données essentielles aux ONG œuvrant dans le domaine de l’éducation.
Valérie Neim (Cameroun)

Femme d’affaires, elle est fortement engagée dans la progression des femmes. Membre de l’EUROCHAM, Vice-présidente de Jeune Afrique (Women Working For Change), fondatrice d’INVICTAE, un club d’impact international, fondatrice et PDG de Brazza Transactions, une entreprise spécialisée dans la gestion de patrimoine.
Maïmouna Ndour Mbaye (Sénégal)

Elle a intégré la prestigieuse et sélective Académie française de Médecine comme Membre Correspondant étranger. Elle est ainsi la 1ère femme d’Afrique de l’Ouest à siéger dans cette institution. Pr Ndour est Professeur titulaire de Médecine Interne à l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar. Chef de Service de médecine interne et Directrice du Centre national de Diabétologie.
Daisy-Helen Eyang Ntoutoume (Gabon)

Elle est la Directrice générale de la Banque pour le Commerce et l’Entrepreneuriat du Gabon (BCEG). Cette banque a été instituée par les autorités de transition en vue de dynamiser le tissu industriel local.
Folake Coker (Nigeria)

Créatrice de la marque nigériane Tiffany Amber, elle est une véritable pionnière dans l’industrie de la mode africaine. Sa capacité à fusionner des esthétiques africaines avec des tendances de mode internationales a non seulement promu la mode africaine sur la scène mondiale, mais a aussi ouvert des portes aux femmes entrepreneurs dans le secteur de la mode.
Caroline Owashaba (Ouganda)

Militante et ambassadrice de la justice sociale, de l’égalité des sexes et de l’égalité des chances. Elle est la fondatrice d’Action for Youth Development Uganda, une organisation autochtone à but non lucratif axée sur la jeunesse, et l’initiatrice du « Girl Talk Leadership Club », une initiative de transformation sociale qui forme et encadre des filles âgées de 10 à 16 ans. Au cours des trois dernières années, Mme Owashaba a formé plus de 650 jeunes filles ambassadrices.
Aminata Sidibé (Sénégal)

Fondatrice d’Écologie Universelle, éco-entrepreneure et ingénieure environnementale. Elle a voyagé pendant 8 ans à travers l’Afrique pour former des hommes et des femmes entrepreneurs, à créer des entreprises rurales responsables. Elle est aussi consultante pour des organisations internationales.
Anaël Bodwell (Seychelles)

Cofondatrice de SIDS Youth AIMS Hub (SYAH) Seychelles, un réseau régional de jeunes issus de petits États insulaires en développement (PEID), son organisation a joué un rôle déterminant dans l’avancement des initiatives menées par les jeunes pour lutter contre le changement climatique et promouvoir le développement durable.
Rugiatu Turay (Sierra Léone)

Fondatrice de l’Amazonian Initiative Movement qui combat les MGF, une organisation locale qui œuvre pour l’abolition des MGF au sein de la culture « bondo ». Sa stratégie consiste à adopter une approche holistique, en travaillant à la fois avec les communautés pour changer leurs mentalités et avec les dirigeants pour formuler et faire appliquer les lois.
Suweyda Mohamed Abdi (Somalie)

Pionnière de l’activisme climatique en Somalie, elle a commencé ses campagnes environnementales à l’école primaire et dirige aujourd’hui l’association Green Light.
Kate KALLOT (Centrafrique)

Kate est la fondatrice et PDG d’Amini, une startup d’IA axée sur l’impact qui résout la pénurie de données environnementales en Afrique pour soutenir la régénération du capital naturel à l’échelle. Elle a reçu de nombreuses récompenses pour son travail.
Amina Idan Paul (Djibouti)

Ingénieur, militante écologiste et activiste environnementale, fondatrice d’ »Ecolo à Djibouti ». Elle dirige des projets innovants dans le domaine des énergies renouvelables et a été nommée Championne de la Terre par l’IGAD-ICPAC en 2021 pour ses contributions à la durabilité et à la défense de l’environnement.
Hasnaa Chennaoui Aoudjehane (Maroc)

Elle est une scientifique spécialisée dans les météorites, les sciences planétaires et la géochimie. Professeur à l’université Hassan II de Casablanca. Elle a été la première femme à obtenir un diplôme en sciences des météorites et planétologie au Maroc et dans les pays arabes.
Seynabou Pouye (Sénégal)

Entrepreneure et co-formatrice du programme connexion citoyenne. Elle est la fondatrice et Présidente de l’ONG « Femme Africaine Active pour le Développement » (FAADEV) qui travaille pour l’autonomisation des femmes dans le monde rural au Sénégal et aussi dans la sous-région au Mali, au Burkina Faso, au Gabon, en Mauritanie et au Ghana. Elle est une fervente militante des droits des femmes.
Menna Mosbah (Egypte)

Elle est la fondatrice de la Ligue des jeunes féministes égyptiennes, cofondatrice de la plateforme WOMES et chercheuse en études sur la parité hommes-femmes. Membre d’AMENDS, elle participe au réseau international NAMATI d’autonomisation juridique et au Réseau des Femmes pour la Démocratie (WDN).
Faraja Kotta (Tanzanie)

Fondatrice de « Shule Direct », elle développe du contenu pédagogique interactif pour les élèves du secondaire et des jeux éducatifs pour le primaire. Avec plus de 4,2 millions d’utilisateurs, Shule Direct est un acteur clé de l’éducation numérique en Tanzanie. Elle a reçu plusieurs distinctions, dont le « prix Women in Technology Africa » et le « prix de la meilleure plateforme éducative » en 2019. Elle est également présidente du « Tanzanian Education Network.
Monique Ilboudo (Burkina Faso)

Avocate et militante burkinabé des droits des femmes, mais aussi romancière, Monique Ilboudo s’engage en faveur des droits humains grâce à sa plume. Elle est l’auteure du roman Carrefour des veuves publié en 2020 et présenté au Salon international de l’Edition et du Livre (SIEL).
Priscille Lopiamadji Mbaïwodji (Tchad)

Ambassadrice de l’art culinaire tchadien, elle est auteure des ouvrages « Les saveurs de chez nous » : 111 recettes de cuisine du Tchad. Elle reste l’une des premières à produire une œuvre littéraire sur la gastronomie locale.
Malek Boukthir, (Tunisie)

Fondatrice d’Ecofeed, Elle a ete élue Femme Entrepreneure de Tunisie pour l’année 2025 ! Ecofeed est une entreprise innovante spécialisée dans la production d’alimentation animale durable à partir de déchets alimentaires. Son projet repose sur la valorisation des déchets de légumes, de restes de pain et même de crabes, transformés en nourriture pour le bétail.
Chisha Kumisuku et Carole Ng’andwe (Zambie)

Aviva Solutions, cofondée par Chisha Kumisuku et Carole Mutale-Ng’andwe s’est donné pour mission de fournir des solutions innovantes. En obtenant la franchise principale régionale pour la Zambie auprès de Jibu Inc., une marque panafricaine, ils sont devenus Jibu Zambia, une entreprise sociale qui fournit de l’eau potable aux communautés tout en offrant des formations professionnelles et des opportunités d’emploi.
Amina Umuhoza (Rwanda)

Elle est l’initiatrice de « Dukataze », une plate-forme en ligne visant à doter les filles des compétences adéquates et à leur donner les moyens de les aider mentalement, socialement et économiquement à réduire le nombre de grossesses non désirées.
Carole KAREMERA (Rwanda)

Actrice, saxophoniste, directrice de théâtre, productrice de festivals et experte en politique culturelle, elle est cofondatrice et directrice exécutive d’Ishyo Arts Centre, l’une des organisations culturelles les plus dynamiques basées à Kigali, impliquée dans la défense, le renforcement des capacités et la promotion du secteur créatif au Rwanda.
Rita Lopidia (Sud Soudan)

Elle est Cofondatrice de la South Sudan Women Coalition for Peace”, Rita s’est battue pour l’inclusion des femmes dans le processus de paix, surtout après l’échec du premier accord. Elle souligne que les femmes ont largement payé le prix du conflit déclenché par les hommes et ont donc un rôle crucial à jouer dans la construction de la paix.
Yirgalem Fisseha Mebrahtu (Erythrée)

Poétesse, journaliste et militante des droits humains, Yirgalem a été emprisonnée pendant six ans sans inculpation en raison de son travail journalistique. Libérée en 2015, elle a ensuite publié un recueil de poèmes intitulé (« Je suis vivante »), reflétant sa résilience face à l’oppression.
Fanta Camara (Sénégal)

Défenseuse du climat et experte en matière d’ODD, elle est la Présidente du Climate Linguère Club (CLC)qui incarne le pouvoir de la collaboration, de l’innovation et de l’inclusion dans la lutte contre les problèmes urgents du changement climatique.
Vicenta Fernandes (Cap Vert)

Présidente de l’Association capverdienne de lutte contre les violences basée sur le genre. Elle a été distinguée par le Mouvement Mondial des Femmes et Filles Leaders Pan-Africaines et Caribéennes en recevant le prix “Femme Inspirante de l’Année 2024’’. Elle milite également auprès du gouvernement pour l’application effective des lois en vigueur.
Brigitte Adjamagbo Johnson (Togo)

Elle a reçu récemment le prix de la « Femme Africaine Pionnière » décerné par le réseau Gender Is My Agenda Campaign (GIMAC). Elle est la coordinatrice du réseau Women in Law and Development in Africa (WiLDAF) Afrique de l’Ouest depuis 1997, elle a joué un rôle clé dans l’adoption de nombreuses réformes en faveur de l’égalité des sexes.
Hanna Kidane (Éthiopie)

Elle défend les droits des femmes, la justice climatique et le droit humanitaire. Elle joue un rôle de premier plan au sein de Rotaract et de Plan International Éthiopie, et donne aux femmes les moyens d’agir en les sensibilisant et en les formant à la justice climatique.
Zandile Mkwanazi (Afrique du Sud)

Elle est la fondatrice de GirlCode Group, une organisation à but non lucratif visant à autonomiser les femmes grâce à la technologie. Fondée en 2014 sous la forme d’un hackathon, l’entreprise sociale GirlCode s’est donnée pour mission de former 10 millions de femmes et de filles aux compétences technologiques d’ici 2030.
Selena Souah (Gabon)

Experte en finance et entrepreneure franco-gabonaise. Elle est la fondatrice et la présidente de REGCARD, la start-up éditrice de la carte d’enregistrement numérique éponyme conçue pour tous les enregistrements express en ligne dans les hôtels du monde.
Kamadji Demba Karyom (Tchad)

Sociologue et syndicaliste de premier plan, elle dénonce les injustices structurelles et les inégalités en faveur de l’émancipation des femmes africaines.
Sevidzem Ernestine Leikeki (Cameroun)

Elle est une militante pour le climat et les droits des femmes. En tant que membre fondatrice de la Cameroon Gender and Environment Watch (CAMGEW), elle se consacre à la protection et à la régénération des forêts ainsi qu’à l’agroécologie. Son dévouement lui a valu le prestigieux prix « Gender Just Climate Solutions » en 2019 et 2021.
Zeinaba Narebene (Mali)

Ingénieure en télécommunication, elle est la fondatrice et présidente du Réseau des Jeunes Sahéliens pour le Climat qui promeut des pratiques de développement durable. Elle est reconnue pour ses initiatives innovantes et son influence internationale.
Anita Antwiwaa (Ghana)

Elle a contribué au lancement du satellite GhanaSat-1 en 2017. Engagée dans l’éducation, elle forme les jeunes à la technologie spatiale avec CanSat et accompagne les femmes dans les études techniques, l’entrepreneuriat et l’utilisation des TIC. Elle ambitionne aussi de créer une institution pour former les jeunes femmes à la conception, l’assemblage et la réparation d’appareils électroniques.
Bintou Soumah (Guinée)

Directrice Exécutive du Réseau des Femmes pour le Développement Durable en Guinée. Elle se consacre à l’autonomisation des femmes et à la promotion de pratiques durables.
Florisse Adjanohoun (Bénin)

Actrice et autrice béninoise. Première femme entrepreneure culturelle du Bénin, elle a fondé « Parole En Scène » pour promouvoir un théâtre engagé par la création contemporaine.
Andisa Liba (Afrique du Sud)

Elle est la co-fondatrice de Women’s Tech Connection, une plateforme qui donne aux femmes les moyens d’obtenir la certification Cisco Certified, offrant un programme complet qui non seulement améliore leurs compétences techniques, mais les prépare également à des opportunités de carrière grâce au mentorat, aux master classes de préparation à l’emploi et bâtiment.
Mme Nasroune Walet Ouesfane (Mali)

Elle est la Présidente de l’ONG ASDEMIN qui Appui à la Scolarisation et le Développement des Enfants pour une Meilleure Intégration Nationale.
Classement réalisé par la Rédaction
NB: Nous rendons hommage et saluons le mérite