Même si tu n’aimes pas le chien, reconnais au moins la blancheur de ses dents. Vous pouvez ne pas l’aimer, mais force est de reconnaitre que Lansana Diawara à la tête du Fonds de Développement social et d’indigence est un succès.
Le fonds de développement et d’indigence sociale, que serait-il sans un homme de vision qui lui donne un sens, une signification, une directive, une valeur voire même qui fasse des jaloux ? C’est le cas du FDIS visiblement taillé à la mesure de son actuel directeur général, Lansana Diawara.
Arrivé à la suite du coup d’Etat du 5 septembre, le fonds a paru pour beaucoup d’esprits critiques comme une excuse trouvée pour faire plaisir à un homme ou un ami. D’aucun diraient même qu’ils lui ont coincé dans la bouche, un os sans chair. C’était nul doute, sans faire recours à cet adage qui dit que « c’est l’homme qui fait une entité, bref un poste ». C’est ce qui fut le cas et le demeure encore d’ailleurs pour le directeur général du FDSI.
Le Fonds de Développement Social et de l’Indigence est un établissement public à caractère administratif, doté de la personnalité juridique et jouissant de l’autonomie financière et de gestion. Il est placé sous la tutelle technique du Ministère de la Promotion Féminine, de l’Enfance et des Personnes Vulnérables et sous la tutelle financière du Ministère en charge des Finances.
Aujourd’hui, sous le leadership de Lansana Diawara, le FDSI présente comme la vitrine du ministère de la promotion féminine, de l’enfance et des personnes vulnérables. Il se place comme un acteur clé, pour ne pas dire le principal investi dans une guerre sans merci pour éradiquer la pauvreté mais aussi l’exclusion sociale dans notre pays. Sa mission, elle la joue bien et répond amplement à l’idée qui consiste à concevoir et à mettre en œuvre des programmes d’insertion socioéconomique, des filets sociaux, ainsi qu’à améliorer l’accès aux soins de santé pour les personnes indigentes.
Fidèle à cette dynamique, qui tient à cœur le chef de l’Etat, le général Mamadi Doumbouya, Lansana Diawara et son équipe s’y investissent au point de fausser des pronostics qui avaient prédit fausse route, l’échec pour cet acteur de la société civile, fondateur de la Maison des Associations et ONG de Guinée (MAOG)
De Kassa à Yomou, de Boké à Siguiri, dans les 36 préfectures que comptent la Guinée, partout aujourd’hui, le FDSI a une empreinte. Et comme aime à le dire, le premier remède à une maladie, quelle qu’elle soit, est une bonne alimentation et suffisante, face à ce défis, Doubadiaby, a arpenté les huit régions administratives du pays pour d’abord identifier des guinéens en situation d’indigence ensuite des champs qui ont été cultivés aux frais exclusifs du Fonds, récoltés et redistribués aux populations sur place. N’est-ce pas une bonne amorce pour répondre aux besoins de santé et de développement ?
C’est en cela, sa mission de contribuer au développement humain durable à travers plusieurs axes stratégiques, notamment la prise en charge sanitaire gratuite des malades indigents, la construction et la réhabilitation d’infrastructures socioéconomiques dans les zones rurales et urbaines, le développement communautaire, l’amélioration des services de secours en cas de catastrophes, et la promotion du Registre Social Unifié (RSU), un outil essentiel pour l’identification et le suivi des ménages vulnérables. Ce dernier pan, comme on aime à le dire, avant de vouloir m’aider, tache d’abord de me connaitre et de connaitre mon problème.
En collaboration avec des institutions nationales et internationales, le FDSI développe des partenariats pour soutenir des initiatives favorisant l’emploi, la création de microprojets productifs, et l’amélioration des conditions de vie des groupes à risque. Il met un accent particulier sur les femmes, les personnes âgées, les veuves, les orphelins et les personnes en situation de handicap, en initiant des projets dédiés à leur promotion et à leur intégration socioéconomique.
Malgré les contingences socio-économiques, le FDSI avec l’appui des partenaires a pu se doter d’un registre peut-être non exhaustif de ses cibles et leurs besoins. Aujourd’hui, des centaines de personnes vulnérables sont alimentés avec une prise en charge sanitaire qui touche tout âge confondu.
Le FDSI œuvre également au renforcement des systèmes traditionnels de solidarité par la mise en place de mutuelles sociales et sanitaires, ainsi que par le développement de mécanismes d’assistance en faveur des indigents.
Si un service fait écho de la transition à Conakry et dans l’arrière-pays, le Fonds de Développement social et d’indigence se placerait en très bonne place, en tout cas dans le cœur de ceux qui ont vraiment besoin d’aide et qui se ressente à l’immédiat.
David