Le Ministère de l’Administration du Territoire et de la Décentralisation a annoncé ce vendredi la dissolution de 27 partis politiques à l’issue d’un atelier de restitution finale de l’évaluation des partis politiques en Guinée. Cette décision marque un tournant dans le paysage politique guinéen.
Parmi les partis concernés figurent l’Alliance des Jeunes pour La Patrie (AJEP), l’Alliance pour le Changement et Le Progrès (APC), le Changement, Progrès, Unité pour la Guinée (CPUG), et la Conférence des Femmes Pour La République (CFR). D’autres formations politiques telles que la Convention Démocratique Panafricaine (CDP), les Démocrates Guinéens (DG), et le Front Patriotique Guinéen (FPG) sont également visées par cette mesure.
L’atelier, organisé par le Ministère, avait pour objectif d’évaluer la conformité des partis politiques aux normes légales et démocratiques. Les résultats ont révélé que ces 27 partis ne remplissaient pas les critères requis pour continuer leurs activités. Les raisons invoquées incluent le non-respect des obligations légales, le manque de représentativité, et l’incapacité à participer activement au processus démocratique.
Parmi les autres partis dissous, on retrouve le Mouvement National Populaire (MNP), le Parti Africain pour le Partage (PAP), le Parti de l’Unité de la Démocratie et du Développement de la Guinée (PUDDG), et l’Union pour le Progrès National (UPN). Ces partis avaient tous participé à l’atelier dans l’espoir de régulariser leur situation.
Le Ministère a justifié cette décision par la nécessité de renforcer la crédibilité et la transparence du système politique guinéen. « Cette mesure vise à assainir le paysage politique et à garantir que seuls les partis sérieux et conformes à la loi puissent opérer », a déclaré un représentant du Ministère.
MJD