Le tribunal du travail, présidé par le juge Mohamed Diawara, a rendu un jugement en faveur de M. Alpha Issiaga Bah, un ancien employé de la société G4S Service de Sécurité Guinée SARL. La décision, rendue publiquement et en premier ressort, a déclaré que la rupture du contrat de travail de M. Bah, intervenue le 2 septembre 2024 par une prise d’acte, était un licenciement sans cause réelle et sérieuse.
Le tribunal a condamné G4S à verser à M. Bah un total de 55 116 554 GNF, comprenant diverses indemnités telles que :
* Indemnité pour violation de procédure : 6 776 049 GNF
* Indemnité de licenciement injustifié : 13 552 098 GNF
* Indemnité de licenciement : 271 041 GNF
* Indemnité compensatrice de préavis : 2 258 683 GNF
* Indemnité compensatrice de congés payés : 2 258 683 GNF
* Dommages et intérêts : 30 000 000 GNF
En plus de ces montants, le tribunal a ordonné à G4S de délivrer à M. Bah un certificat de travail et a exigé l’exécution immédiate du jugement, malgré la possibilité d’un appel. Une astreinte de 5 000 000 GNF par jour de retard a également été prononcée en cas de non-respect de la décision.
Le tribunal a rejeté certaines demandes de M. Bah jugées infondées et a mis les frais et dépenses à la charge du Trésor public. Cette décision s’appuie sur plusieurs articles du Code du travail et du Code de procédure civile, économique et administrative.
Ce jugement met en lumière les droits des travailleurs face aux licenciements abusifs et rappelle aux employeurs l’importance de respecter les procédures légales en matière de rupture de contrat.