La liste finale des candidatures a été validée ce vendredi par la Cour constitutionnelle. Brice Oligui Nguema et Alain-Claude Billie-By-Nze figurent sur la liste. Cependant, le syndicaliste Jean-Rémy Yama a définitivement été recalé.
Une élection présidentielle qui s’annonce cruciale. Parmi les nouveaux candidats repêchés, Zenaba Gninga Chaning se distingue en tant que seule femme en lice. Femme d’affaires accomplie, elle rejoint trois autres candidats masculins : Alain Simplice Boungoueres, ancien député et cadre de l’administration publique, ainsi que Thierry Michel Ngoma et Axel Stophène Ibinga, tous deux anciens candidats à l’élection présidentielle de 2023, une élection qui a ouvert la voie au d’Etat.
Ces nouveaux venus rejoignent les quatre premiers candidats validés par le ministère de l’Intérieur, le 9 mars dernier. Parmi lesquels, le président de la transition, Brice Oligui Nguema, Alain-Claude Bilie-By-Nze, ancien Premier ministre, Joseph Lapensée-Essingone, cadre aux impôts, et Stéphane Germain-Iloko-Boussengui, médecin et ancien porte-parole du Parti Démocratique Gabonais (PDG) de l’ancien président Ali Bongo Ondimba.
Récemment, la cour constitutionnelle a rejeté les recours de 13 candidats, écartant définitivement des figures notables comme Jean-Rémi Yama, leader syndical et figure influente de la société civile gabonaise. Ce rejet a suscité une vive déception et des accusations de recul démocratique. Certains observateurs dénoncent ce qu’ils perçoivent comme une usurpation des espoirs de changement, exprimés lors des événements du 30 août dernier.
La campagne électorale s’ouvrira le 29 mars et se clôturera le 11 avril, un jour avant le scrutin. Le futur président du Gabon sera élu pour un mandat de sept ans, renouvelable une seule fois. Alors que le pays se prépare pour cette échéance, les tensions politiques et les enjeux démocratiques restent au cœur des préoccupations des électeurs et des observateurs internationaux.
Rédaction