Visiblement, de plus en plus, les écrits de Thierno Monenembo tancent tous. Plus personne ne peut plus se retenir, chacun veut coûte que coûte répondre au romancier guinéen (Prix Nobel). Après le tollé d’internautes sur les réseaux sociaux, ‘’La high class’’, comme on le dirait, entre dans la danse. La dernière plume (Cette vermine d’intelligentsia guinéenne ! (Par Tierno Monénembo) a vraisemblablement chatouillé.
Après l’ancien ministre, Guillaume Hawing qui a mathématiquement répondu à,’’Tierno’’, c’est au tour du ministre des transports, porte-parole du gouvernement de twitter. Pour lui, un écrivain doit écrire en dépassant des individus.
« On a lu, on a vu, et surtout : on a entendu. Quand un écrivain prend la plume, les mots dépassent souvent la personne. Ils touchent à l’histoire, à la mémoire, à la douleur collective. Ils réveillent, parfois blessent, souvent divisent. Ce n’est pas nouveau : la critique intellectuelle est un pilier de toute société vivante. Elle interroge, elle dérange, et parfois elle simplifie. Mais elle ne dit pas tout », indique Ousmane Gaoual Diallo.
Pour le porte-parole du gouvernement, sur son réseau social, la Guinée n’est pas un bloc figé dans ses blessures. Selon lui, elle est aussi faite d’efforts silencieux, de luttes pour l’équilibre, de mémoire qu’on construit au lieu de subir. Ce pays a connu la verticalité du pouvoir, oui. Mais il connaît aussi aujourd’hui les lignes de rupture, de dialogue, de réinvention, a-t-il affirmé.
« Certains choisissent la radicalité des mots, d’autres prennent le risque de faire, d’agir, de tenir les institutions, malgré les contradictions. La Guinée a besoin des deux à condition que l’exigence ne devienne pas mépris, et que la lucidité n’efface pas le réel. La responsabilité n’est pas seulement dans les livres. Elle est dans les choix quotidiens, dans les voix qu’on écoute aussi, y compris quand elles dérangent », interpelle le ministre des transports.
Faut-il répondre au coup par coup ? Sur la question, le ministre des transports fait son choix. « Alors non, on ne répondra pas à une personne. On répondra à un enjeu plus grand : comment raconter un pays, sans trahir sa complexité ? Comment faire avancer, sans mépriser ? Comment critiquer, sans réduire ? La Guinée vaut plus que des formules. Elle mérite un regard lucide. Et elle continuera, malgré tout, à se raconter elle-même »,
A qui le tour, désormais ?
La Rédaction