Le ministre guinéen de la culture, du tourisme et de l’artisanat, accompagné de ses collègues du secrétariat général du gouvernement et de l’enseignement technique, de la formation professionnelle a conduit une forte délégation guinéenne à la 17ème édition du Festival des musiques urbaines d’Anoumabo, la Guinée comme pays invité d4honneur.
A sa prise de parole au lancement des activités, le ministre Moussa Moise Sylla a indiqué que « Ce moment est d’une portée particulière, non seulement parce qu’il rend hommage à la culture, mais aussi parce qu’il nous permet d’exprimer la reconnaissance sincère de toute la nation guinéenne à l’égard de la République sœur de Côte d’Ivoire et de son peuple accueillant ».
La désignation de la Guinée comme pays invité d’honneur, selon le ministre Sylla, « est hautement symbolique et reflète l’amitié indéfectible entre nos deux nations. C’est aussi le fruit de la vision stratégique du Président Doumbouya, initiateur de la refondation culturelle engagée depuis 2021 », a-t-il déclaré.
La Guinée, un pays profondément culturel, et le ministre de la culture l’a aussi affirmé avec fierté. « Nous sommes également accompagnés d’anciens ministres de la Culture, bâtisseurs de notre mémoire nationale. Ensemble, nous affirmons que la culture est le socle de notre unité, le levain de notre transformation sociale et le ferment de notre rayonnement collectif.
La Guinée, patrie des Ballets Africains et du Bembeya Jazz National, est riche d’un patrimoine culturel pluriel, ancré dans la tradition et tourné vers l’innovation. Nous portons une culture qui unit, qui parle, qui soigne. Je suis moi-même un produit de cette fraternité ivoiro-guinéenne, ayant grandi et étudié en Côte d’Ivoire ».
L’occasion a aussi été mise à profit par Moussa Moise Sylla de décliner quelques acquis de la transition en termes de culture. « Cette refondation vise à replacer la culture au cœur de notre projet de société. Elle repose sur : La valorisation du patrimoine culturel ; La restructuration des droits d’auteur pour une rémunération équitable des artistes ; L’adoption de la loi sur la copie privée ; La création d’un fonds de soutien à la création artistique ; L’institutionnalisation d’un organe pour les industries culturelles et créatives », a-t-il égrainé.
Et de poursuivre qu’ « En tant que Ministre, je porte la voix de toute une nation vibrante et résiliente. Le FEMUA est un carrefour d’échanges, un incubateur d’une Afrique culturelle forte. Investir dans la culture, c’est miser sur le capital humain, notamment à travers la professionnalisation des métiers culturels : son, lumière, production audiovisuelle, scénographie, régie, logistique, arts numériques, etc. Chaque instant de ce festival est une graine semée dans le jardin de notre fraternité. La thématique de la sécurité routière est un rappel que la culture éduque et transforme : elle peut sauver des vies », s’est réjoui Moussa Moise Sylla.


