En conférence de presse ce mercredi, au lendemain de l’adoption provisoire de la nouvelle constitution, le premier ministre chef du gouvernement, qui s’est prononcé le déroulement du processus référendaire, a tout d’abord salué le calme et la sérénité qui ont caractérisé les populations. « Ce climat apaisé est une victoire pour le peuple de Guinée. (…) Il n’y a eu ni blessés, ni de perte en vie humaine ».
Dans son argumentaire, Amadou Oury Bah a souligné que « C’est une étape importante pour le retour à l’ordre constitutionnel, mais ce référendum a des significations encore beaucoup plus profondes, marquées principalement par un taux de participation particulièrement significatif, qui consacre une réelle légitimité à la constitution ainsi adoptée par le peuple de Guinée. Cette signification est encore profonde du fait que ça illustre la réconciliation de l’État et de la société civile fondamentale. »
Satisfait du taux de participation, le chef du gouvernement a indiqué devant les journalistes que « Le référendum du 21 septembre 2025 a été également une appropriation par l’ensemble du peuple de Guinée, de toutes les régions du pays, des villes comme des villages et également de nos compatriotes dans la diaspora. Vous vous êtes mobilisés pour accomplir vos devoirs citoyens dans la paix, la discipline et avec une maturité démocratique exemplaire. Aucun incident notable, aucun blessé, aucune perte en vie humaine. »
Ce succès du Oui, pour lui, découle de l’engagement de l’ensemble des parties prenantes depuis le début du processus : « C’est une victoire civique par rapport à une fatalité qui nous avait poursuivie pendant très longtemps. Ce succès est également le fruit d’une préparation rigoureuse, un recensement national d’envergure, une liste électorale crédible, une direction générale des élections efficaces et l’accréditation d’observateurs nationaux et internationaux impartiaux qui ont contribué à la crédibilisation du processus qui vient d’être engagé par la République de Guinée. Le scrutin s’est déroulé dans la transparence et le respect mutuel.
Ce oui est un mandat de confiance, une exigence de transformation. Il ouvre la voie aux prochaines étapes du processus du retour à l’ordre constitutionnel à savoir la présidentielle, les législatives et les communales, sans oublier les régionales et les sénatoriales. Le oui comme le non a exprimé la vitalité de notre démocratie ».
Daouda