Conakry, le 08 octobre 2025 — La Coordination de Tournons La Page Guinée a été saisie ce mardi 07 octobre, aux environs de 11 heures, par un groupe de citoyens qui seraient des travailleurs à la société Winning Consortium Simandou (WCS) dans le district de Niaya Foritah, relevant de la sous-préfecture de Sandenia, préfecture de Faranah. Au cours d’une visioconférence qui a durée une heure et demie, ces citoyens guinéens nous ont exposé les événements de violence excessive dont ils auraient été victimes de la part des éléments du Groupement des forces d’intervention rapide (GFIR) déployés sur le corridor du projet minier Simandou à Faranah, chef-lieu de la région administrative.
La Coordination de Tournons La Page Guinée est profondément choquée et indignée par ces
événements tragiques qui se sont déroulés le 5 octobre 2025 dans le district de Niayah Foritah, où Mohamed Sayon Samoura élève âgé de 21 ans a été tué par balle en pleine tête et une autre
personne blessée par les agents du Groupement des forces d’intervention rapide (GFIR) lors d’une manifestation pacifique organisée par des citoyens (ouvriers et manœuvres) pour réclamer leurs dûs à la société WCS. Suite à notre enquête citoyenne, un proche de la victime, Mamadou Sayon soit rendue ».
Samoura, qui a requis l’anonymat, a déclaré aux moniteurs de TLP-Guinée ce qui suit : « Mon ami a été abattu à bout portant par un caporal du Groupement des forces d’intervention rapide (GFIR) surnommé Yèrèbalo Spartacus, basé à Soronkoni. Ce n’était pas un accident, il n’y a eu ni tirs de sommation ni tirs intempestifs. Il a agi en toute conscience. Il avait même menacé de tuer quelqu’un avant la fin de leur mission. Il nous le dit très souvent pendant nos rencontres. Nous vivons dans la peur permanente avec le GFIR. Ils sont en détachement sur le corridors du projet minier Simandou.
Actuellement, il est arrêté et détenu à la maison centrale de Faranah. Nous demandons que justice
Au regard de ce qui précède, la Coordination de Tournons La Page Guinée dénonce avec fermeté
l’attitude des militaires spécifiquement les agents du Groupement des forces d’intervention rapide (GFIR) qui aurait entraîné la mort d’un élève innocent en quête de bien-être. Nous exigeons que le responsable de ce drame qui serait détenu actuellement à la maison centrale de Faranah soit jugé et sévèrement sanctionné afin que les droits des citoyens travailleurs soient désormais respectés.
La Coordination de Tournons La Page Guinée
Violence excessive de l'armée à Faranah