A la tête d’une importante délégation gouvernementale, le premier ministre Amadou Oury Bah a procédé ce mercredi, à la pose de la première pierre pour la reconstruction du pont de Faranah.
Le coût du projet de reconstruction du pont de Faranah, financé par le gouvernement japonais à travers l’Agence Japonaise de Coopération Internationale (JICA), est estimé à plus de 2 milliards 700 millions de yens, soit environ 18,5 millions de dollars américains. Il vise à remplacer l’ancien pont, devenu vétuste, par un ouvrage moderne à deux voies, capable de supporter un trafic dense et de renforcer la sécurité des usagers.
Selon le ministre des infrastructures, Laye Sékou Camara, ce projet s’inscrit dans la dynamique de modernisation des infrastructures routières du pays en rapport avec la volonté du chef de l’Etat, le Général Mamadi Doumbouya. Cette ambition touche aussi la nationale N°2 Mamou-Faranah, un axe vital pour l’économie guinéenne.
« On aura deux passages, c’est-à-dire aller-retour, qui ne sera pas une voie unique. On va aussi créer des voies de passage pour les motos et les vélos et les piétons. Donc ça nous évite cette congestion que nous observons aujourd’hui du pont. Mais il faut retenir une chose, l’ancien pont restera à sa place. »
Quant au ministre du Plan et de la coopération internationale, Ismaïl Nabé, il a indiqué que « le pont de Faranah n’est pas un simple ouvrage d’art, c’est un symbole de connexion et un levier de développement. Il ouvrira de nouveaux horizons pour les producteurs, les commerçants et les familles de cette région et de toute la Guinée ».
Construit dans les années 60, à en croire l’ambassadeur du Japon en Guinée, « Ce pont historique et stratégique a bien rempli sa mission, mais il est aujourd’hui trop ancien pour garantir la sécurité du trafic. Sa reconstruction marque la poursuite d’un long partenariat entre la Guinée et le Japon, fondé sur la solidarité et le développement durable », a rappelé Kato Ryuichi
Pour le premier ministre, chef du gouvernement, « ce pont est une œuvre de la coopération japonaise, mais aussi le symbole d’une Guinée en marche. Le président de la République tient personnellement à la réhabilitation des routes nationales 1 et 2, des axes stratégiques pour notre économie et notre cohésion nationale », a précisé Amadou Oury Bah qui a aussi annoncé le lancement prochain des travaux de la route Mamou-Faranah, ainsi que d’autres projets routiers reliant les grandes régions du pays.
IB OUALARE














